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La visite de Rachida Dati aux provinces du Sud du Maroc n’est pas qu’un simple déplacement ministériel, c’est perçu comme un séisme géopolitique qui fait trembler les murs décrépits d’El Mouradia. La France, pays membre permanent du Conseil de sécurité, ne se contente plus de belles déclarations : elle acte sur le terrain son soutien à la souveraineté marocaine. Alors que Rachida Dati inaugurait une annexe de l’ISMAC (Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma) à Dakhla et annonçait la création d’une Alliance française à Laâyoune, Alger éructait dans ses communiqués rageurs, s’enfonçant encore davantage dans l’isolement et l’amertume.
La visite de Rachida Dati est vécue à Rabat comme une confirmation éclatante du ralliement français à la position marocaine. «C’est la première fois qu’un responsable du gouvernement français visite les provinces du Sud du Royaume. C’est une confirmation du soutien de la France à la marocanité du Sahara», s’est félicité Mehdi Bensaïd, ministre marocain de la Culture.
Et comme il fallait s’y attendre, la réaction d’Alger ne s’est pas fait attendre. A peine la visite de la ministre française achevée, le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué ombrageux, dénonçant un «mépris insigne de la légalité internationale» (sic). L’accusation, grotesque et répétitive, masque mal l’impuissance d’un régime à bout de souffle, incapable de formuler une stratégie cohérente face à la dynamique irréversible enclenchée autour du plan d’autonomie marocain.
En effet, depuis des décennies, l’Algérie s’escrime à se coller une trop prétentieuse étiquette de «champion du droit international», un costume bien trop grand pour un régime qui bafoue quotidiennement les droits les plus élémentaires de sa propre population. Les Algériens, étouffés par un système autoritaire, privés de libertés et de perspectives, voient leur gouvernement s’agiter sur la scène internationale avec une indignation sélective et grotesque.
Ainsi, quand la France reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara, Alger s’insurge, dénonce un prétendu «mépris de la légalité internationale», tout en oubliant que son propre pouvoir est fondé sur l’oppression et la répression. Curieux paradoxe pour un régime qui détient arbitrairement des journalistes, embastille, entre autres intellectuels, l’écrivain Boualem Sansal, 80 ans et atteint d’un cancer, et réprime sans pitié toute voix discordante.
Mais le comble de l’ironie réside dans le fait que l’Algérie, qui prétend ne pas être concernée par la question du Sahara, est systématiquement la première à s’époumoner dès que la communauté internationale soutient la marocanité des provinces du Sud. Un bel aveu d’implication, en somme.
Face à cette nouvelle gifle diplomatique, Alger a poussé le ridicule à un niveau olympique en accusant la France de «s’isoler» sur la scène internationale. On en rirait volontiers si ce n’était pas aussi pathétique. Alger, qui refuse de participer aux tables rondes de l’ONU et qui boycotte même le vote des résolutions du Conseil de sécurité, ose parler d’isolement… L’absurdité poussée à l’extrême.
La vérité, c’est que l’Algérie se retrouve aujourd’hui totalement marginalisée. Son discours ne porte plus, ses menaces ne font plus peur et ses gesticulations diplomatiques n’intéressent plus personne. Pendant que le Maroc bâtit un avenir solide et rayonne sur le continent africain, l’Algérie se contente d’activer ses relais médiatiques pour distiller sa haine et sa frustration. Des médias comme Algérie Patriotique ou TSA, véritables caisses de résonance du régime, n’ont pas manqué de vomir leur fiel en parlant de Rachida Dati, allant jusqu’à la qualifier d’«agent du Maroc». Une obsession maladive qui trahit un ressentiment profond et une incapacité totale à accepter la nouvelle donne.
Quant au Polisario, marionnette docile aux mains du régime militaire d’Alger, il a évidemment emboîté le pas à son maître. Dans un communiqué aux relents pathétiques, il accuse, lui aussi, la France de «défier le droit international» et de «mépriser les droits du peuple sahraoui». Des propos qui résonnent comme l’ultime soupir d’un mouvement moribond, manquant de toute crédibilité sur la scène internationale.
Les séparatistes, qui n’ont plus aucun ancrage sur le terrain, continuent d’exister uniquement grâce aux subsides algériens et aux gesticulations médiatiques de ses mentors militaires. Pendant ce temps, la réalité rattrape ses dirigeants : le Sahara marocain est en plein essor, Dakhla devient un hub africain incontournable, Laâyoune se développe à vitesse grand V et la reconnaissance internationale du plan d’autonomie marocain ne cesse de prendre de l’ampleur.
Mais, il faut dire que loin des gesticulations d’Alger et de ses pantins, le Maroc continue de tracer son chemin avec assurance. Cette visite historique marque un tournant irréversible. La France, après les Etats-Unis, l’Espagne, l’Allemagne et bien d’autres pays et grandes puissances, a choisi son camp, celui du réalisme, du pragmatisme et de la vérité historique.
Alger, incapable de reconnaître la défaite, continuera désespérément, cela va sans dire, à s’accrocher à ses illusions, à crier au complot et à multiplier les communiqués rageurs. Mais la réalité est là, implacable : le Sahara est marocain, et plus rien ne pourra inverser cette dynamique. Pour rappel, le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc.
La seule question qui reste en suspens est la suivante : combien de temps encore le régime algérien continuera-t-il à s’enfoncer dans le déni avant de regarder la réalité en face? La réponse, au fond, importe peu. Car pendant qu’Alger s’agite et se lamente, le Maroc construit son avenir. Et c’est bien là toute la différence.
Mehdi Ouassat