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Quoi qu’il en soit, le nouveau centre a en quelque sorte, donné ses fruits avec l’apparition d’une nouvelle génération, à savoir Abdelhakim Zouita, Reda Harras pour ne citer que ceux-là.
Quelques années après, le basket national continue toujours à décevoir. En effet, le problème des moyens pécuniaires et humains se pose avec acuité. Mais au-delà des restrictions budgétaires, d’autres entraves, d’ordre organisationnel cette fois-ci, existent. L’exemple le plus frappant qui contribue à aggraver la situation est illustré par des membres fédéraux préoccupés par d’autres fonctions et responsabilités.
Un autre problème est celui de la programmation de l’assemblée générale de la fédé. Selon les statuts et règlements, l’assemblée générale devrait être tenue en principe avant le début de la saison. Cependant, dans la plupart des pays, l’AG se tient juste après la fin de la saison pour que les dirigeants de clubs savent à quoi s’en tenir bien avant les vacances surtout s’il y a des amendements dans les statuts comme ça va être le cas prochainement.
Il est donc insensé de faire démarrer le championnat d’élite sans président et avant l’AG statutaire et l’assemblée générale élective. Le retard qu’enregistre le début du championnat incombe aux membres du bureau fédéral qui ne savent plus à quel saint se vouer.
L’état lamentable du basketball national interpelle à plus d’un titre. La plupart du temps, c’est à cause d’une mauvaise gestion.
L’intérêt du sport est toujours légué au dernier degré, face aux guéguerres des clans dirigeants. Dans ce contexte, les responsables de cette situation doivent rougir car rien n’a été fait pour le développement et l’épanouissement de ce sport. Si on jette un coup d’œil sur le contrat-programme signé entre la FRMBB et le ministère de la Jeunesse et des Sports en 2010, celui-ci visait à porter à 18.000 au lieu de 10.000 actuellement, le nombre de licenciés à l’horizon 2012, dont 23% de femmes et celui des clubs de 87 à 170. La formation de 1100 encadreurs et 1100 arbitres ainsi que la qualification des équipes nationales de basketball aux Championnats d’Afrique et arabe avec l’ambition d’obtenir un bon classement à l’issue de ces compétitions. Malheureusement aujourd’hui, le contrat programme est tombé à l’eau en attendant des jours meilleurs.
A tout cela, s’ajoutent les problèmes financiers. Dans ce sens, les basketteurs se sont déjà manifestés à travers tous les organes de presse puisque depuis le mois de juin, ils n’ont plus touché leur salaire bien qu’ils soient presque tous sous contrat.
La tenue de l’AG extraordinaire statutaire et élective urge dans le but de partir sur des bases solides et satisfaire toutes les parties sans en léser aucune. Sinon l’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports sera le remède le plus adéquat pour arrêter l’hémorragie.