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La majorité n’existe pas en dehors du gouvernementLes alliés de Benkirane pointent les dysfonctionnements de la coalition au pouvoirNarjis Rerhaye
Mercredi 8 Janvier 2014
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Mauvaise humeur dans les rangs de la majorité. Les ténors des partis au pouvoir, venus prêter main forte aux islamistes du PJD, ne cachent plus leur mécontentement. La majorité, soutiennent-ils avec force, ne fonctionne pas en tant que majorité en dehors du gouvernement. «Les rencontres sont ponctuelles. A l’évidence, la greffe n’a pas pris», commente cette figure du PPS. Vendredi 3 janvier, les responsables politiques des formations politiques formant la coalition gouvernementale ont bien tenu réunion. « Mais il ne faut pas s’y tromper. Cette réunion était consacrée à la présentation de la réforme de la Caisse marocaine des retraites. Benkirane a réuni sa majorité parce qu’il sait très bien qu’il ne peut pas aller seul au casse-pipe», soupire l’un des participants à cette rencontre tout à fait ponctuelle, selon ses dires. C’est le mode de fonctionnement d’une majorité encore incapable de parler d’une même voix et encore moins de prendre des décisions de manière collégiale qui est mis en accusation. Ce poids lourd de la majorité pointe les défaillances. Et elles sont plutôt nombreuses. En deux ans, explique-t-il, les cadres du bloc de la majorité ne se sont jamais réunis en conclave, « ne serait-ce que pour débattre du programme, de la plateforme, de la charte de la majorité ». Autre dysfonctionnement de taille, celui enregistré lors de la deuxième lecture du projet de loi de Finances par la Chambre basse. «Des amendements acceptés par la majorité devant la Chambre des conseillers ont tout simplement été supprimés en commission par les députés !» s’exclame ce conseiller appartenant à la majorité. Chez les anciens communistes, l’heure n’est pas vraiment au sourire. Les premières évaluations de l’alliance avec les islamistes ont commencé. «L’alliance PPS/PJD n’est pas banale pour ne pas dire autre chose. Au dernier congrès du PPS, l’un des rares partis à ne pas avoir été invités à l’ouverture a bien été le PJD de Benkirane. Aujourd’hui, le PPS fait équipe avec les islamistes au gouvernement. Ce changement nodal n’a pourtant pas réussi à convaincre les bureaux politiques des deux partis ne se sont jamais réunis. C’est encore un dysfonctionnement qui me fait dire que la majorité n’a pas de vie en dehors de l’Exécutif», fait remarquer ce responsable du parti fondé par Ali Yata.Au Rassemblement national des indépendants, on fait aussi montre des premiers signes d’impatience. Les diatribes du chef du gouvernement Mezouar avait conditionné la participation de sa famille politique au gouvernement à un meilleur fonctionnement de la majorité. Dans cette perspective, une nouvelle charte devait être élaborée. Les priorités de la coalition gouvernementale devaient être également hiérarchisées. Un mécanisme devait enfin consacrer l’homogénéité et la cohérence de la troupe de la majorité. «Rien de tout cela n’a encore été fait. On a l’impression que le chef du gouvernement privilégie ses diatribes contre l’opposition au Parlement au détriment de tout le reste», confie ce membre fondateur du parti de la colombe. Sous forme de menace et d’accusation, la dernière sortie de Benkirane devant les députés n’a pas du tout été appréciée par ses alliés de la majorité. «C’est la meilleure manière de consacrer le discrédit de la classe politique. On livre les acteurs politiques à la vox populi. Tout cela est malsain pour la démocratie. Et ceux qui gagnent sont finalement ceux qui tiennent un discours fondé sur la haine», regrette ce ténor du PPS. Le constat tombe comme un couperet, faisant craindre le pire pour la nouvelle majorité, c'est-à-dire voir réédité le feuilleton istiqlalien. «Le pays n’a pas besoin d’une nouvelle crise politique. Il y a des urgences. Les citoyens ont des exigences et des attentes précises. Nous n’avons pas le droit de rater le rendez-vous», conclut ce dirigeant du Mouvement populaire. Lu 1237 fois
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