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Sur le terrain, la mobilisation bat son plein. Le Forum Alternatives du Maroc FMAS et l'Institut de formation des agents de développement (IFAD) appellent au débat, sous forme d'une table ronde prévue le 17 avril courant. L'objectif est de mettre en œuvre cette disposition constitutionnelle exigeant la participation de la société civile.
"Nous sommes appelés par la Constitution de 2011 à jouer pleinement notre rôle dans la vie publique. Comment peut-on donc admettre que le gouvernement nous en écarte d’autant qu’il s’agit d’une question relative à la loi 12.60 qui concerne un volet qui fait partie de nos tâches quotidiennes à longueur d'année", précise Dr Omar Benamar, président de l'IFAD.
Selon un communiqué rendu public à l'occasion, les ONG voient mal comment on ignore le rôle de la société civile alors qu’elle compte 100 mille volontaires associatifs, 30 mille salariés permanents et 40 mille salariés intérimaires, soit un effectif qui a certainement besoin d'une formation continue. Le système de la formation continue ne répond aucunement à nos attentes, renchérit Dr Benamar, dans la mesure où ce projet, porté par le ministère de la Culture et de la Communication et le département de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par intérim, ne correspond pas à l’évolution du marché de l’emploi et ne profite pas à tous.
La question est d'autant plus importante que la société civile, toutes composantes confondues, se penche actuellement sur la thématique de la formation dans différents domaines, tels que l'entrepreneuriat, le montage de projet, la gestion financière et administrative, le coaching, la communication et le journalisme, l'économie sociale et solidaire, la médiation... à travers des programmes et formateurs de qualité. Il importe de constater que la société civile ne forme pas uniquement les 70 mille salariés permanents et intérimaires, mais aussi des milliers de volontaires et citoyens, même dans les coins les plus reculés.
C'est pourquoi, le gouvernement et le Parlement sont appelés à prendre en considération l'avis de la société civile et à l'impliquer en tant que partie prenante dans cette formation.