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Les intervenants dans le cadre de cette conférence, organisée à l’initiative du Groupe BMCE Bank Of Africa, au profit des entreprises et des opérateurs économiques de la région Marrakech-Safi, ont relevé que la loi de Finances 2018 comportent aussi plusieurs mesures fiscales de nature à améliorer le climat des affaires et stimuler l’investissement privé, créateur de richesses et d’emplois, rapporte la MAP.
Pour El Mehdi Fakir, expert-comptable, les dispositions de la loi de Finances 2018, qui ont suscité un vif débat au sein de la société, se veulent qualitativement et quantitativement "révolutionnaires".
Et de noter que ces dispositions ont pour objectifs d’améliorer et d’entretenir une relation de confiance entre l’administration et les contribuables et de soutenir les politiques publiques en matière d’accélération industrielle et matière de création d’emplois conformément aux directives Royales qui ont appelé à la refonte du modèle de développement notamment dans sa partie économique pour faire de l’économie marocaine une économie basée sur la dynamique exportatrice.
M. Fakir a expliqué dans son intervention les dispositions spécifiques à l’impôt sur les sociétés, à l’impôt sur le revenu, à la TVA, aux droits d’enregistrement et les dispositions communes.
Le directeur commercial au BMCE Capital, Youssef Naguib, a pour sa part, abordé un sujet d’actualité, qui suscite l’attention de l’opinion publique marocaine, à savoir le passage à un régime flexible du dirham.
Il a exposé l’ensemble des mesures de libéralisation du dirham marocain pour accompagner la transition du Maroc vers un nouveau régime de change entré en vigueur depuis le 15 janvier 2018.
Pour cet expert, l’adoption d’un régime de change flexible "permettra au marché de se structurer et aux investisseurs d’avoir une visibilité par rapport à l’année 2018".
Cette conférence vise à expliquer les nouveaux dispositifs de la loi de Finances 2018, l’impact de nombreuses révisions financières sur les sociétés et aussi la digitalisation de certaines procédures fiscales. Elle s’inscrit dans le cadre d’une série de conférences régionales organisées par BMCE Bank Of Africa à Tanger, Agadir, Fès, Casablanca et Rabat.