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Je suis vraiment triste de constater le désastre que peuvent causer l’insouciance et l’indifférence à l’égard de notre patrimoine historique et de notre capital immatériel.
Je ne pense pas qu’il y ait un citoyen qui éprouverait, actuellement, autre chose que de l’indignation à la vue du sanatorium de Ben Smim. Son état actuel fait mal au cœur, non seulement parce qu’il est abandonné, mais aussi parce qu’il est encore en état d’être réhabilité mais sans que personne ne s’en occupe.
Je ne pense pas, non plus, qu’il y ait un responsable, digne de ce nom, qui ignore l’existence de ce trésor qui gît au cœur du Moyen Atlas, à dix kilomètres de la ville d’Azrou (Province d’Ifrane).
Quant à moi, j’ai fait part, par lettre ouverte, au ministre de la Santé et aux autorités compétentes de mon indignation de voir le fameux complexe antituberculeux de Ben Smim abandonné et voué à un sort qu’il ne mérite pas.
J’ai, par la même occasion, fait appel à leur civisme dans l’espoir de les voir faire le nécessaire pour sauver ce patrimoine, ne serait-ce que par une reconversion qui pourrait revaloriser et le site et le complexe immobilier.
Le hasard m’a amené, ce week-end, à passer devant cette merveille bâtisse que représente l’hôpital Ben Smim. Un véritable bijou immobilier. Comme tous les visiteurs allant découvrir (ou se désaltérer à) la source Ben Smim, je me suis arrêté devant la bâtisse imposante (par sa forme et son immensité : un véritable complexe) qui se trouve pas loin de la source.
Quand on apprend que cette bâtisse, abandonnée depuis les années soixante-dix du siècle dernier, était un hôpital pour les tuberculeux, et quand on sait combien on est, chez nous, encore loin d’éradiquer ce mal (nos hôpitaux en sont la preuve), on ne peut que ressentir de l’étonnement et de l’indignation (pour ne pas dire autre chose) devant pareille irresponsabilité et négligence incompréhensibles.
C’est tellement douloureux de constater à quel point on méprise nos richesses matérielles et immatérielles. Cet hôpital abandonné en est la preuve: il a une valeur historique parce qu’il a été construit sous le Protectorat (fin des années quarante du siècle dernier); il a encore une valeur matérielle parce qu’il résiste au temps et à l’usure. Il peut facilement devenir opérationnel. A part les vitres et les cadres en bois (et bien sûr, tout l’équipement qui a disparu), le reste est encore bien portant.
L’hôpital en question est situé dans un coin salubre, très favorable et très bénéfique pour les malades souffrant non seulement de la tuberculose, mais aussi de toutes sortes de maladies (tant de facteurs naturels, bénéfiques pour la santé morale et physique, sont réunis dans ce lieu paradisiaque).
L’on raconte que le sanatorium a été construit à la demande d’un Français qui a été atteint par la tuberculeuse, et qui a retrouvé sa santé après avoir vécu un certain temps dans le coin.
Ce complexe sanitaire ne doit pas avoir besoin d’un grand budget pour être retapé et réhabilité. Ce qui manque, me semble-t-il, c’est la volonté de sauver cette merveille et la protéger pour en faire profiter ceux qui en ont besoin.
Mais à défaut de réaménager ce grand hôpital, à capacité de 400 lits, pour recevoir, à nouveau, des malades, pourquoi ne pas penser à une reconversion (rentable et pour la localité Ben Smim, et pour la région et pour le pays…)? Pourquoi le laisser se délabrer? Pourquoi cette insouciance à l’égard d’un patrimoine d’une telle importance ?...Les pourquoi peuvent être interminables devant l’abandon dont fait l’objet le trésor immobilier que représente la sanatorium de Ben Smim.
C’est vraiment malheureux (et honteux !) de voir qu’on gâche nos richesses, qu’elles soient matérielles ou immatérielles. C’est vraiment dommage ! … Je dirais même que c’est criminel. Je ne voudrais pas être complice de ce crime par mon silence.
J’espère que mon cri du cœur indigné par l’état de l’hôpital de Ben Smim, pourra trouver une oreille attentive et compréhensive.
Je ne pense pas qu’il y ait un citoyen qui éprouverait, actuellement, autre chose que de l’indignation à la vue du sanatorium de Ben Smim. Son état actuel fait mal au cœur, non seulement parce qu’il est abandonné, mais aussi parce qu’il est encore en état d’être réhabilité mais sans que personne ne s’en occupe.
Je ne pense pas, non plus, qu’il y ait un responsable, digne de ce nom, qui ignore l’existence de ce trésor qui gît au cœur du Moyen Atlas, à dix kilomètres de la ville d’Azrou (Province d’Ifrane).
Quant à moi, j’ai fait part, par lettre ouverte, au ministre de la Santé et aux autorités compétentes de mon indignation de voir le fameux complexe antituberculeux de Ben Smim abandonné et voué à un sort qu’il ne mérite pas.
J’ai, par la même occasion, fait appel à leur civisme dans l’espoir de les voir faire le nécessaire pour sauver ce patrimoine, ne serait-ce que par une reconversion qui pourrait revaloriser et le site et le complexe immobilier.
Le hasard m’a amené, ce week-end, à passer devant cette merveille bâtisse que représente l’hôpital Ben Smim. Un véritable bijou immobilier. Comme tous les visiteurs allant découvrir (ou se désaltérer à) la source Ben Smim, je me suis arrêté devant la bâtisse imposante (par sa forme et son immensité : un véritable complexe) qui se trouve pas loin de la source.
Quand on apprend que cette bâtisse, abandonnée depuis les années soixante-dix du siècle dernier, était un hôpital pour les tuberculeux, et quand on sait combien on est, chez nous, encore loin d’éradiquer ce mal (nos hôpitaux en sont la preuve), on ne peut que ressentir de l’étonnement et de l’indignation (pour ne pas dire autre chose) devant pareille irresponsabilité et négligence incompréhensibles.
C’est tellement douloureux de constater à quel point on méprise nos richesses matérielles et immatérielles. Cet hôpital abandonné en est la preuve: il a une valeur historique parce qu’il a été construit sous le Protectorat (fin des années quarante du siècle dernier); il a encore une valeur matérielle parce qu’il résiste au temps et à l’usure. Il peut facilement devenir opérationnel. A part les vitres et les cadres en bois (et bien sûr, tout l’équipement qui a disparu), le reste est encore bien portant.
L’hôpital en question est situé dans un coin salubre, très favorable et très bénéfique pour les malades souffrant non seulement de la tuberculose, mais aussi de toutes sortes de maladies (tant de facteurs naturels, bénéfiques pour la santé morale et physique, sont réunis dans ce lieu paradisiaque).
L’on raconte que le sanatorium a été construit à la demande d’un Français qui a été atteint par la tuberculeuse, et qui a retrouvé sa santé après avoir vécu un certain temps dans le coin.
Ce complexe sanitaire ne doit pas avoir besoin d’un grand budget pour être retapé et réhabilité. Ce qui manque, me semble-t-il, c’est la volonté de sauver cette merveille et la protéger pour en faire profiter ceux qui en ont besoin.
Mais à défaut de réaménager ce grand hôpital, à capacité de 400 lits, pour recevoir, à nouveau, des malades, pourquoi ne pas penser à une reconversion (rentable et pour la localité Ben Smim, et pour la région et pour le pays…)? Pourquoi le laisser se délabrer? Pourquoi cette insouciance à l’égard d’un patrimoine d’une telle importance ?...Les pourquoi peuvent être interminables devant l’abandon dont fait l’objet le trésor immobilier que représente la sanatorium de Ben Smim.
C’est vraiment malheureux (et honteux !) de voir qu’on gâche nos richesses, qu’elles soient matérielles ou immatérielles. C’est vraiment dommage ! … Je dirais même que c’est criminel. Je ne voudrais pas être complice de ce crime par mon silence.
J’espère que mon cri du cœur indigné par l’état de l’hôpital de Ben Smim, pourra trouver une oreille attentive et compréhensive.