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Dans un communiqué de presse publié à l’occasion et dont Libé détient copie, ils reprochent à l’Ordre le fait de ne respecter ni les recommandations de la Commission nationale de recours qui font l’objet actuellement d’une procédure initiée auprès du tribunal administratif, ni la demande officielle de report qui a été déposée par un membre élu le 5 novembre dernier.
C’est dans ce cadre que le communiqué a révélé que la première réunion du bureau pour répartir les attributions entre ses membres n’a pas été le fruit d’un vote démocratique.
Les quatre membres ont indiqué que des réunions préalables ont eu lieu pour arriver à des arrangements possibles. Le communiqué explique cela par le fait qu’après le retrait des quatre élus, il y a eu plébiscite d’un seul candidat par poste.
Selon Selma Zerhouni, l’une des quatre membres qui ont claqué la porte, la composition dudit bureau en dit long sur les dessous de son élection. Pour elle, il s’agit d’une bande de copains qui se connaissent depuis longtemps et qui ont effectué au moins 2 à 3 mandats. «On est également confrontés à un autre problème, celui de l’hégémonie des architectes du secteur public sur l’ensemble des postes au sein du Conseil national et des conseils régionaux», nous a-t-elle précisé.
De son côté, Youssef Melehi estime que l’actuel bureau manque de légitimité et ne peut en aucun cas se présenter comme représentant le corps des architectes. Pour mettre fin à cette élection de complaisance, comme l’a qualifiée le communiqué, les membres du Conseil national des architectes réclament de surseoir à la formation d’un nouveau bureau en attendant que le tribunal administratif se prononce sur le recours déposé.
Mme. Zerhouni nous a confié que des pourparlers pour donner suite à cette affaire ont été engagés avec près de 12 associations oeuvrant dans le secteur et avec les membres de certains conseils régionaux, à savoir Casablanca, Marrakech, Tanger et Tétouan.
Contacté, Azelarab Benjelloun, président du Conseil régional du centre qui regroupe 800 architectes, nous a déclaré que son institution a tenu dernièrement une réunion statutaire au cours de laquelle elle a décidé de ne pas reconnaître l’actuel bureau du Conseil national et de considérer que le processus électoral devant mener à sa formation ne sera achevé qu’après que le tribunal administratif ne se sera prononcé sur le recours déposé par les hommes de l’art. Du côté de l’Ordre national des architectes, c’est silence radio. Contacté à plusieurs reprises par Libé, il n’a pas daigné répondre ou donner sa version des faits.