Elle a été admise à l'hôpital dans un état comateux pour des complications de diabète et d'hypertension dont elle souffrait, apprend-on auprès de sa famille.
Surnommée l'ogresse des tatamis, Nadia Tadmiri, née le 15 août 1962 à Rabat, s'était d'abord distinguée en tant que handballeuse, avant d'embrasser une carrière réussie de judokate, remportant plusieurs titres notamment le championnat national qu'elle avait gagné à dix reprises.
Elle avait également été sacrée championne arabe en 1991 à Tunis et remporté la médaille de bronze au championnat d'Afrique. Elle s'était aussi emparée des premières loges aux tournois internationaux d'Alger et de Casablanca en 1989 ainsi que de Tunis en 1990, en plus de sa participation avec l'équipe nationale à plusieurs compétitions continentales et régionales.
Après sa retraite internationale en 1993, la défunte avait opté pour le coaching, prenant sous sa férule la sélection féminine régionale puis l'équipe nationale féminine qu'elle avait conduite au dernier championnat du monde juniors de judo à Agadir (20-24 octobre 2010).
Nadia Tadmiri a été aussi la première arbitre femme internationale marocaine et avait dirigé plusieurs combats à l'échelle continentale et régionale et dans plusieurs tournois internationaux, outre ses postes de secrétaire général et de trésorière de la ligue du Centre-ouest de judo.
En ces douloureuses circonstances, Libé sport présente ses condoléances les plus attristées à la famille de la défunte.