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S'adressant vendredi au ministre de la Défense, Vlastimil Picek, son voisin sur les bancs du parlement, Rusnok a lâché: «J'espère que le Président ira à ma place. L'idée d'y aller me donne des frissons.» Cette conversation privée a été enregistrée par les microphones du parlement puis diffusée par la télévision publique tchèque dans la soirée avant de connaître un grand retentissement sur le Web samedi.
«J'ai un déjeuner prévu, et aussi un dîner, mon vieux, mais je crains d'être obligé d'y aller. Je n'ai pas du tout envie d'y aller», ajoute le Premier ministre, selon cet enregistrement. Il a dit espérer que le Président Milos Zeman, 69 ans, se rendra en Afrique du Sud pour assister aux obsèques. Mais le chef de l'Etat se remet d'une blessure au genou et sa participation aux funérailles du héros du mouvement anti-apartheid prévues dimanche 15 décembre n'est pas assurée.
«Comment pourra-t-il grimper les marches d'accès à l'avion?», ajoute le Premier ministre s'adressant à son voisin. «Je suppose qu'il (le président Zeman) ne prendra pas l'avion, aussi je suis foutu», lâche-t-il. Rusnok, qui avait auparavant dans un message de condoléances exprimé sa «profonde douleur» après la mort de Mandela, a présenté ses excuses samedi dans un court message envoyé aux médias tchèques, reconnaissant que ses propos n'étaient pas «corrects»