-
L'oléiculture, un moteur du développement agricole à Sefrou
-
Maroc-Pologne : Une rencontre à Casablanca pour dynamiser la coopération économique
-
USD/MAD : AGR revoit à la baisse ses prévisions à horizon 1, 2 et 3 mois
-
Agadir : Interdiction de la récolte et la commercialisation des produits conchylicoles issus des zones Tamri-Cap Ghir et Imi Ouaddar
-
Royal Air Maroc et GOL Linhas Aéreas concluent un accord de partage de codes
Lors de cette conférence organisée par l’Académie Toubkal des recherches et des études sociales, en partenariat avec la Fondation AFCD, en coordination avec le Laboratoire des études pour l’éducation, l’environnement et le développement durable, les participants ont souligné que la pénurie d’eau au Royaume requiert la recherche de nouvelles solutions impliquant l’ensemble des intervenants, rapporte la MAP.
Tout en relevant l’attention particulière accordée à cette question dans les politiques publiques nationales, les intervenants ont indiqué que la fédération des efforts et la mise en place de stratégies sages pour la gestion des ressources hydriques permettront de surmonter cette situation de stress hydrique, dont l’ampleur varie entre les régions du Maroc.
Dans ce contexte, les participants ont mis en relief la politique clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à lancer des programmes et initiatives ambitieux et tirer profit des innovations et nouvelles technologies dans le cadre de l’économie d’eau, encourager le recours à d’autres alternatives de mobilisation des ressources en eau, dont le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées, en plus de la rationalisation de l’utilisation des eaux souterraines et la préservation de la nappe phréatique.
Les intervenants ont aussi plaidé en faveur de la création d’une commission nationale composée d’experts et chercheurs concernés par la gestion de l’eau.
Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, Hassan Ramou, enseignant universitaire à l’Institut des études hispano-lusophones relevant de l’Université Mohammed V de Rabat, a mis l’accent sur les spécificités relatives à la pénurie d’eau au niveau de la région de Marrakech-Safi, relevant un déséquilibre entre l'offre et la demande croissante sur les ressources en eau en raison de la grande extension urbanistique et la croissance démographique, l’augmentation des superficies agricoles irriguées et la production animale (ovins, bovins, caprins, …).
Ce déséquilibre exige des efforts collectifs pour accompagner les exigences du développement régional, a-t-il ajouté.
Dans une déclaration similaire, l’enseignant de l’histoire à la Faculté des lettres et sciences humaines de Marrakech, Taoufiq Lakribi, a souligné que cette conférence intervient dans un contexte marqué par une grande pénurie d’eau enregistrée au Maroc et la sécheresse, qui est devenue au Maroc une donnée structurelle, mettant l’accent sur l’importance de contribuer au débat collectif et dans la stratégie gouvernementale visant la gestion des ressources hydriques.
M. Lakribi a aussi appelé à prendre en compte et tirer profit des recherches scientifiques réalisées dans la région au niveau des universités, mettant en relief l’initiative de la Faculté des lettres et sciences humaines de Marrakech de créer un master dédié à l’eau dans l’histoire du Maroc.
Les participants à cette rencontre ont débattu de thématiques se rapportant notamment à "la politique de gestion de la crise hydrique à travers l’intervention de différents secteurs", "la crise hydrique et ses répercussions sur la société", "les ressources en eau au Maroc entre exigences du développement et contraintes de la gestion", "la dimension intégrée des ressources hydriques au Maroc : quelle mise en œuvre des ODD", "la hausse de la demande sur l’eau face à la rareté des ressources hydriques dans la région de Marrakech-Safi".