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Il y a mieux. Le communiqué ne vaut pas que par ce report- surprise des deux AG ordinaire et extraordinaire, renvoyées à la troisième semaine de septembre prochain, mais surtout par la décision prise par Ali Fassi Fihri de ne pas briguer un second mandat de président, surtout qu’il avait toutes les chances de l’emporter. La raison ? Celle évoquée dans le communiqué serait à prendre avec des pincettes. Ce serait en raison de la «responsabilité publique» incombant au président sortant. Des responsabilités de grande importance qui plus est, il en a toujours eu. On lui a même soigneusement placé l’eau et l’électricité dans un seul et même office dont il est toujours à la tête. Cela ne l’a pas empêché de tenter une restructuration voire une refonte d’un football qui en avait, qui en a encore, grand besoin. Peut-être envisage-t-on de le proposer pour d’autres «responsabilités publiques » plus importantes encore ou pour quelque poste ou mission de longue durée à l’étranger.
Mais sans chercher à faire trop dans la supputation, il y aurait lieu de penser que le football doit pour sa part se mettre à l’heure de ce nouveau Maroc qui se veut un Etat de droit et des institutions. Vivement alors des élections libres et un président issu «de la base !».
Toute la question est cependant de savoir si cette gente footballistique aujourd’hui en vue est capable de s’autogérer, de se prendre en charge.
Question provocante sans doute. Pas trop quand on suit ce qui se passe sur le terrain, au sein des clubs et des ligues. Ces guerres intestines, ces contestations et pleurnicheries à longueur de saison, ces viles accusations et autres suspicions chroniques…Et ce n’est sûrement pas cette crade affaire avec des protagonistes mellalis et kénitris qui pourrait nous faire changer d’avis.
La barre est désormais placée haut. Timidement peut-être. Difficilement surtout on a fini par entrer bon gré mal gré dans l’ère du professionnalisme. Joueurs, entraîneurs et dirigeants, pour peu qu’ils fassent justement preuve de professionnalisme, savent désormais à quoi s’en tenir.
Pour reprendre les termes du communiqué «d’adieu», Ali Fassi Fihri est en mesure de se targuer d’avoir « mené à bien la mise à niveau institutionnelle, la modernisation effective des structures», entre autres chantiers dont le professionnalisme, le développement des infrastructures, l’arsenal juridique…
Là où cela n’a pas suivi c’était au niveau des équipes nationales et surtout la «A», la seule pratiquement à susciter l’intérêt et, le plus souvent une fougue démesurée. Il y a eu l’épisode insolite d’une quadrette à la tête du Onze national, la trop longue attente d’un Godot appelé Cerets et la nomination trop hasardeuse d’un Taoussi. Oui, oui et oui à la nomination d’un entraîneur marocain à la tête de la première équipe nationale, mais seulement quand celui-ci sera reconnu mondialement et capable de par sa formation, ses diplômes et sa compétence d’officier auprès des clubs tout aussi mondialement connus, et dans des championnats servant de référence.