* -Météo. Le sélectionneur de la Zambie, Hervé Renard, compare le sort d'un entraîneur aux changements climatiques. "Il y a trois semaines, certains en Zambie voulaient me +tuer+, affirme-t-il. Peut-être qu'aujourd'hui, ils disent que je suis quelqu'un de bien. C'est comme le temps: il fait beau ou il pleut".
* -Souvenir. Kalusha Bwalya, meilleur joueur de tous les temps de la Zambie et aujourd'hui président de la Fédération nationale, avait emmené son équipe en finale de la CAN en 1994. "Oui, ça fait penser à 1994, mais je vois une équipe meilleure, sur le plan collectif, que celle de 1994. N'oublions pas qu'à l'époque, nous nous relevions d'un désastre et que les garçons appelés avaient réussi plus ou moins un miracle". Le 27 avril 1993, 18 joueurs de l'équipe nationale avaient péri dans un accident d'avion. Bwalya, capitaine et sélectionneur, avait eu la chance d'y échapper en étant resté au sein de son club néerlandais du PSV Eindhoven.
* -Discrimination. L'encadrement du Cameroun a empêché les journalistes et photographes égyptiens de couvrir l'entraînement de la sélection camerounaise, alors que les autres membres de la presse pouvaient y assister. Raison invoquée: l'encadrement de l'Egypte avait fait de même avec les journalistes et photographes camerounais.
* -Pression. Manuel Jose a pris les rênes de l'Angola après avoir été bardé de titres à Al Ahly, le grand club du Caire. Peut-on rapprocher les deux expériences ? ""A Al Ahly, nous avions 40 millions de supporteurs, et en Angola seulement 14, a-t-il remarqué en souriant. C'est impossible de comparer, mais je dirais que je ressens plus de pression en tant que sélectionneur que ce que je subissais en Egypte"