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Le tir a visé mardi soir un dépôt d'arme des Gardes de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, dans le secteur de Kiswé au sud de la capitale, a précisé l'OSDH.
L'armée syrienne a intercepté deux missiles israéliens ayant visé ce secteur, avait rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana. Les télévisions d'Etat ont elles diffusé des images de la zone en feu.
Quinze combattants pro-régime étrangers ont été tués par le tir de missiles, dont 8 membres des Gardes iraniens de la révolution, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
L'OSDH avait dans un premier temps fait état de la mort de 9 combattants pro-régime sans préciser leur nationalité.
Une source médicale citée par Sana a elle fait état de la mort de deux civils sur une autoroute liant la capitale à la ville de Deraa (sud) dans une explosion liée à "l'agression israélienne".
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a effectué plusieurs frappes contre le régime de Bachar al-Assad ou ses alliés, le Hezbollah libanais et l'Iran.
Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre. Les relations sont d'autant plus tendues que trois ennemis d'Israël opèrent sur le théâtre syrien: le régime lui-même, et ses grands alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais pro-iranien.
Le 9 avril, le pouvoir de Damas et son allié iranien avaient pointé du doigt la responsabilité d'Israël dans un raid meurtrier qui avait visé une base militaire dans la province de Homs (centre).
Par ailleurs, au moins deux personnes ont été tuées et 14 blessées à Damas dans un attentat à la bombe et le tir d'une roquette ayant eu lieu dans deux quartiers de la capitale de manière quasi-simultanée, selon la télévision d'Etat syrienne.
L'explosion a eu lieu sur la place Mayssat, dans le nord-est de Damas, tandis que la roquette s'est abattue sur le quartier populaire de Marjé, d'après la même source.
La télévision syrienne a retransmis des images montrant une voiture calcinée dont il ne reste que la carcasse.
Selon un correspondant de l'AFP, "de fortes déflagrations" ont été entendues au moment de l'explosion.
Cet attentat ainsi que le tir de roquette ont eu lieu alors que le régime syrien mène depuis le 19 avril une offensive contre les dernières poches du groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le sud de la capitale, notamment dans le camp palestinien de Yarmouk et le quartier adjacent de Hajar al-Aswad.
"L'EI lance de manière sporadique des roquettes contre Damas depuis le début de l'offensive", a indiqué à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Ce bastion de l'EI constitue le dernier fief anti-régime dans la capitale qui échappe au contrôle de Damas, après la récente chute de l'enclave rebelle dans la Ghouta orientale.