Pourtant, le directeur du tournoi, Khalid Outaleb, s'était montré des plus clairs au cours de la conférence de presse de la présentation du tournoi, annonçant que Younès El Aynaoui aura droit à une wild card et que sa présence au GP sera une occasion pour la famille du tennis et du public marocain de rendre hommage à ce tennisman de talent. A une question de Libé où l'on a voulu savoir si El Aynaoui avait confirmé sa participation, Outaleb nous a répondu que c'est chose faite.
A la veille de l'entame du tournoi, El Aynaoui a fait savoir qu'il n'avait jamais donner son accord d'engagement, ajoutant qu'il n'a disputé cette saison aucun tournoi et qu'il ne voudrait pas se contenter d'une petite prestation dans l'ATP casablancais. Autrement dit, l'histoire de l'hommage et des adieux n'est que du pipo. “Ma participation au Grand Prix, je l’ai apprise par la voie de la presse”, a fait savoir Younès El Aynaoui.
N'en déplaise au comité d'organisation du GP Hassan II qui tablait sur une présence de Younès El Aynaoui en vue de garnir, en public s'entend, les gradins du complexe Al Amal. Sachant que le tournoi casablancais a écopé d'un dernier avertissement en raison du non engouement des spectateurs. A ce propos, il convient de rappeler que l'instance ATP exige qu'un tournoi inscrit dans son calendrier doit être suivi par au moins 15.000 spectateurs durant toute la semaine de compétition. Ce qui n'est pas évident.
Par ailleurs, loin de la métropole et du côté de Tunis, l'équipe du Maroc a accédé au Groupe II de la zone Europe-Afrique de la Coupe Davis après avoir réussi la passe de trois, enchaînant trois victoires aux dépens du Saint Marin, du Nigeria et de la Tunisie. Sauf que l'ambiance au sein de l'effectif dépéché est bien loin d'être bon enfant, à cause de la fameuse histoire de wild card pour le Grand Prix Hassan II attribuée à certains et non à d'autres.