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Cette mode s'impose de plus en plus grâce aux créations de jeunes stylistes marocains qui se sont inspirés des anciens maâlems de la couture traditionnelle, pour présenter à la femme des habits à la fois traditionnels et pratiques pour la vie quotidienne.
Cette nouvelle tendance a ouvert l'appétit des propriétaires des boutiques spécialisées et des principaux centres commerciaux de Casablanca et ailleurs dans le Royaume.
A première vue, les passants sont attirés par l'originalité de ces magasins qui exposent aujourd'hui une multitude d'articles aux tendances moderne et traditionnelle et qui offrent un assortiment de couleurs plus gaies et plus attrayantes s'adaptant à tous les goûts et à toutes les bourses.L'intérêt pour ce genre d'habillement se développe de manière particulière pendant le mois de Ramadan, une période idéale pour les artisans et les stylistes en quête de nouveaux modèles, qui mettent en valeur, à travers une fusion entre les traits et les couleurs, la double vocation du pays : modernisme et authenticité.
Le mois sacré de Ramadan, coïncidant pour la troisième année consécutive avec la période estivale, a influencé les habitudes des Marocaines durant cette période synonyme de voyages et de vacances.
Ainsi, beaucoup de femmes se montrent assez respectueuses de la spiritualité de ce mois et choisissent de s'emmitoufler dans de larges vêtements longs. Mais si certaines le font par conviction, d'autres en sont obligées pour éviter les regards indiscrets.
Derrière cette poussée vers ce nouveau style d'habillement se trouvent, entre autres, certaines émissions de télévision qui présentent régulièrement les toutes dernières tendances et les défilés de mode organisés par certains stylistes au cours de ce mois sacré.
Dernière mode, les caftans, les djellabas et les jabadors pour femmes portant le voile présentés avec des accessoires faits d'ornements et de paillettes adaptés à chaque modèle et qui attestent du génie des créateurs marocains.
Cependant, cette nouvelle mode n'est pas à l'abri de la concurrence déloyale pratiquée par le marché informel, déplore un gérant de magasin spécialisé dans ce créneau qui dénonce la prolifération des marchés non structurés exposant partout des produits importés de l'étranger, notamment des pays asiatiques.
Interrogés à ce propos, certains propriétaires de magasins qui ont pignon sur rue à Casablanca, confirment, la mort dans l'âme, ce constat et ses retombées négatives non seulement sur les ventes du produit national mais également sur les moyens de subsistance des petits métiers qui animent ce commerce.Pour d'autres responsables de ces espaces commerciaux, il convient de faire une distinction entre différents types de clientèle. Pour les femmes les plus aisées ainsi que pour certaines chefs d'entreprises ou responsables de grands établissements, le prix importe peu pourvu qu'elles trouvent des vêtements à leur goût.
Les femmes qui ont un budget limité se ruent sur les marchés informels comme la joutya de Derb Ghallef, Derb Omar où les prix sont nettement moins élevés. Des commerces qui réalisent des chiffres d'affaires conséquents en comparaison avec les boutiques chics de la métropole. Cela dit, avec ces nouvelles tendances vestimentaires dopées par une demande sans cesse croissante, tout le monde finit par trouver son compte.