La difficile traque des malfrats

La lutte contre la délinquance urbaine demeure une préoccupation commune à tous les citoyens. Surtout en cette période estivale et des vacances scolaires où les distractions poussent de nombreux citoyens hors de chez eux jusqu’à des heures tardives.
S’il est difficile de parler d’amélioration sur le front de la délinquance urbaine, une réalité semble par contre s’imposer : pas un jour ne passe sans que l’on apprenne une agression, un viol, une tentative de détournement de mineur, un vol, un trafic de drogue ou encore une séquestration. Au point que de nombreux citoyens sont arrivés à se demander s’ils sont vraiment en sécurité.
Pas plus tard que mercredi, les services de sécurité du district provincial de Témara ont arrêté un individu âgé de 18 ans pour son implication présumée dans une affaire de détournement de mineur et coups et blessures à l’arme blanche.
Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le mis en cause aurait opposé une forte résistance lors de son interpellation, provoquant des blessures légères à deux policiers.
La veille de cette opération, les éléments de la police du deuxième district de Béni Makada à Tanger ont arrêté, de leur côté, un trentenaire soupçonné d'être impliqué dans des affaires de coups et blessures à l'arme blanche.
Soulignons que le suspect, qui se fait appelé « Oueld Bakkaliya », était en possession d'une arme blanche lors de son arrestation  par les éléments de la police, rapporte la MAP.
Plus loin de là, à Fès, les services de la préfecture de police ont interpellé, quant à eux, un membre d’une bande de malfaiteurs, alors qu’il tentait de quitter la ville à bord d’un autocar. Agé de 20 ans, ce dernier avait pour habitude de se photographier avec les objets volés dont des colliers en or et des portables cellulaires et autres objets précieux, selon la police, précise-t-on.
Ajoutons que cette bande, composée de cinq individus, s’était spécialisée dans le vol avec violence et sous la menace à l’arme blanche. Elle opérait sur la route menant à Meknès en semant la terreur parmi les passants allant même à usurper l’identité de « éléments de police » pour intimider leurs victimes et les piller, explique-t-on dans un communiqué. La bande a fort heureusement été démantelée récemment.
Les services de la préfecture de police de la capitale spirituelle ont également annoncé au cours de la même période l’arrestation de deux faux guides récidivistes pour exercice non autorisé du métier de guide touristique.
Les interventions de la police sont également   parvenus à l’arrestation de cinq individus, dont quatre ayant des antécédents judiciaires, pour port d’arme blanche sans motif légitime, tandis que le cinquième a été interpellé pour trafic de cigarettes de contrebande.
Enfin,  les services de police de Guelmim ont annoncé l’arrestation de trente cinq personnes impliquées dans des délits et affaires criminelles, en l’espace de deux  semaines.
Ces personnes ont été interpellées pour divers motifs notamment : vol qualifié, possession et trafic de chira, possession d'armes blanches, mise à feu délibérée, coups et blessures, escroquerie, possession et achat d'objets volés, menace de publication de photos à caractère privé sur Internet, émission de chèques sans provisions et non-dénonciation.
Et comme dans la plupart des cas mentionnés, la majorité de ces suspects ont des antécédents judiciaires.