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Le volume de la demande intérieure devrait progresser de 2,8% au lieu de 0,9% en 2023.
L’organisme public attribue cette performance «à l’accroissement de la consommation des ménages qui devrait enregistrer une hausse de 1,6% contribuant ainsi de 1 point à la croissance économique, sur fond d’amélioration du revenu agricole et du maintien du rythme d’évolution tendanciel des transferts extérieurs, dans un contexte marqué par l’atténuation des effets d’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages».
Toujours selon le HCP, la consommation des administrations publiques devrait de son côté enregistrer une hausse de 3,8% donnant lieu à une contribution positive de 0,7 point au PIB. Il en déduit que « la consommation nationale devrait évoluer de 2,2%, soit un rythme de croissance plus important comparativement à l’année 2023, contribuant pour 1,7 point à la croissance économique en 2024».
La formation brute de capital fixe devrait s’inscrire en hausse de 2,9% contribuant de 0,8 point à la croissance du PIB.
D’après l’institution, elle devrait tirer profit de l’amélioration des perspectives économiques, de la réduction des pressions inflationnistes, de la consolidation de l’orientation de la politique budgétaire en matière d’investissement.
Ainsi, estime-t-elle, «le volume de l’investissement brut devrait s’accroître d’environ 4,6% générant une contribution positive à la croissance de 1,3 point au lieu d’une contribution négative de 0,2 point en 2023 ».
En 2323, justement, précisons qu’en dépit de la persistance des niveaux élevés des prix, la consommation des ménages devrait s’améliorer légèrement sur fond d’affermissement des revenus agricoles et du maintien du rythme évolutif des transferts des MRE.
Pour le Haut-commissariat, «elle devrait ainsi s’accroître de 0,8% après son repli de 0,7% en 2022. Avec une consolidation de 3,5% des dépenses de consommation de l’administration publique, la consommation finale nationale s’accroitrait de 1,5% au lieu de 0,4% en 2022 contribuant ainsi de 1,2 point à la croissance économique en 2023».
Dans le Budget économique exploratoire 2024, le HCP explique que la poursuite du resserrement de la politique monétaire et du maintien de l’inflation dans cette conjoncture marquée par une forte incertitude relative aux perspectives économiques devrait limiter l’expansion de l’investissement privé.
L’institution estime néanmoins que «l’accroissement des dépenses d’investissement public, traduisant la poursuite des efforts de soutien de l’économie, devrait limiter la baisse de l’investissement brut à 0,6% en 2023 après son repli de 6,5% en 2022».
Elle soutient ainsi que la demande intérieure contribuer ainsi positivement d’un point à la croissance du PIB au lieu d’une contribution négative de 1,7 point enregistrée en 2022.
Alain B.