“Après deux bourdes d’arbitrage en une seule journée à la Coupe du monde, les appels à utiliser la technologie dans le football ne peuvent plus être ignorés”, indique la FIFpro dans un communiqué, en référence au but refusé à l’Anglais Lampard contre l’Allemagne, alors que la balle avait franchi la ligne de but, et au but en position de hors-jeu accordé à l’Argentine contre le Mexique.
Ces deux erreurs auraient pu être corrigées en quelques secondes en visionnant les ralentis. Les deux équipes victimes de ces incidents ont été éliminées.
“L’ensemble du monde du football a une nouvelle fois réagi avec incrédulité à l’insistance entêtée de la Fifa de refuser la technologie dans le football. La crédibilité de notre sport est en jeu”, poursuit la FIFpro.
Pressée de questions par la presse internationale en Afrique du Sud, la Fifa n’a pas jugé utile de faire le moindre commentaire sur ces deux affaires, rappelant simplement son opposition à toute introduction de la vidéo pour aider les arbitres dans leurs décisions.
“Il n’y pas un seul argument convaincant contre l’utilisation de la technologie sur la ligne de but”, estime le secrétaire de la FIFpro Tijs Tummers, admettant que dans le cas des hors-jeu, la situation peut être plus compliquée à juger.
Cependant, dans le cas du but de Tevez contre le Mexique, la FIFpro relève que l’arbitre, au vu des images diffusées dans le stade, a su immédiatement qu’il avait commis une erreur. “Mais, comme il n’est pas autorisé à se référer aux images, il a dû accorder le but en sachant qu’il aurait dû le refuser.
On pouvait lire le doute dans ses yeux. La technologie ne sape pas l’autorité de l’arbitre, elle ne fait que l’aider”, précise le communiqué.