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«Au Maroc, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 2,5 % en 2023 contre 1,1% l’année précédente, grâce à la résilience du tourisme et de l’industrie automobile», a en effet indiqué l’institution financière internationale, estimant qu’elle devrait atteindre 3,3% en 2024 voire 3,5% en 2025.
La Banque mondiale note, en revanche, que les «conditions météorologiques défavorables retarderont la normalisation de la production agricole après plusieurs années consécutives de sécheresse».
Par ailleurs, constate l’organisme, «au Maroc, la sécheresse persistante et l’inflation élevée fragilisent la croissance, le chômage ayant dépassé son pic pandémique en mars 2023».
Au niveau de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), la Banque mondiale note que cette partie du monde a entamé l’année 2023 sur une dynamique de croissance solide, mais constate qu’elle «marque le pas».
Bien qu’ayant bénéficié d’une croissance élevée pendant dix ans et d’un faible taux de chômage l’année dernière, les pays exportateurs de pétrole ont annoncé des réductions de leur production pétrolière, a indiqué l’institution de Bretton Woods.
Poursuivant son analyse, elle note également que les économies importatrices de pétrole sont pour leur part « en butte à plusieurs difficultés, en particulier une inflation élevée et leur croissance s’est nettement ralentie en 2023».
La Banque mondiale table ainsi sur un ralentissement de la croissance à 2,2% en 2023, avec des révisions à la baisse par rapport aux projections de janvier, tant pour les pays exportateurs qu’importateurs de pétrole.
L’institution estime toutefois que «le niveau de production devrait rebondir en 2024 pour atteindre 3,3%», pourvu que l’inflation et les turbulences mondiales s’atténuent et que la production de pétrole augmente.
Avant de rebondir à 3,2% en 2024, «la croissance des pays exportateurs de pétrole devrait ralentir à 2,0% en 2023», a-t-elle aussi indiqué, expliquant que cela traduit une baisse significative par rapport aux prévisions d’il y a seulement six mois.
Selon ses explications, les baisses de production pétrolière annoncées en 2023 et qui devraient être progressivement supprimées en 2024 justifient en grande partie cette révision.
A noter que la croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022, selon les projections de l’organisme international.
«En excluant la Chine, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9% cette année, contre 4,1% l'année dernière», a-t-il expliqué précisant que ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.
Alain Bouithy