Cette évolution est attribuable à la hausse du crédit bancaire au secteur non financier de 1,9% à 2,5% et des avoirs officiels de réserve (AOR) de 6,9% à 8,2%, ainsi qu'à l'atténuation de la baisse des créances nettes sur l'Administration centrale de 9,7% à 6,3%, explique BAM dans son récent bulletin des statistiques monétaires.
L'accélération du rythme de progression annuelle de l'agrégat M3 reflète principalement l'atténuation de la baisse des comptes à terme à 5,9%, la quasi-stagnation de la progression de la monnaie fiduciaire à 10,2% et des dépôts à vue auprès des banques à 7%, et l'accentuation de la baisse des détentions des agents économiques en titres d'Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires de 14,3% à 14,9%.
Par secteur institutionnel, l'évolution des actifs monétaires hormis la monnaie fiduciaire reflète la progression de ceux des ménages de 3,7% à 3,8%, traduisant la hausse à 5,5% de leurs dépôts à vue et à 2,2% de leurs comptes d'épargne, le ralentissement de la croissance des actifs monétaires des sociétés non financières privées à 2,1%, avec la décélération à 10,3% de la croissance de leurs dépôts à vue et l'atténuation de la baisse de leurs détentions en titres d'OPCVM monétaires à -15,8% et de leurs comptes à terme à -11,3%.