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Alors que l'augmentation des émissions mondiales de CO2 était jusqu'ici de 3 % par an en moyenne, l'AIE affirme que cette diminution de 3 % serait la plus forte jamais enregistrée depuis 40 ans.
"En réduisant les émissions, la crise économique et financière a créé une fenêtre de tir pour la transition du système énergétique mondial. C'est une chance unique mais il faut agir maintenant", a souligné le responsable de la convention de l'ONU sur le climat, Yvo de Boer, depuis Bankgog. Les négociateurs de 180 pays y sont réunis depuis plus d'une semaine en vue de trouver un accord lors du Sommet de Copenhague qui se tiendra en décembre prochain. Cette chute des émissions a été engendrée à 75 % par la crise, un quart seulement l'a été grâce aux mesures prises par les gouvernements pour lutter contre le réchauffement climatique.
En suivant cette trajectoire, la diminution pourrait atteindre 5 % en 2020 même si aucune action supplémentaire n'est mise en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, souligne l'étude.
L'AIE a présenté un scénario qui pourrait permettre de limiter la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 450 parties par million et ainsi de ne pas dépasser les deux degrés de réchauffement climatique. "Sans essayer de prescrire une issue idéale aux négociations, il reflète un ensemble d'engagements et de politiques plausibles qui pourraient émerger", souligne l'organisation. Et Nobuo Tanaka, le directeur exécutif de l'AIE, d'ajouter que ce scénario "est le chemin énergétique à suivre pour une croissance verte".
Alors que l'organisation indique que chaque année de retard ajoutera 500 milliards de dollars à l'investissement total nécessaire dans le secteur énergétique, le WWF estime que cette étude démontre simplement qu'il serait "complètement stupide" de ne pas investir dès aujourd'hui dans une économie peu émettrice de gaz à effet de serre.