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Mardi, le président de l’Assemblée nationale constituante a suspendu les travaux de l’ANC jusqu’à ce que le gouvernement intérimaire d’Ali Larayedh ouvre des discussions avec l’opposition, qui organise des manifestations quotidiennes après le meurtre de deux de ses membres.
Galvanisés par le renversement, le 3 juillet par l’armée, du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, les opposants souhaitent le départ du gouvernement Larayedh et ont l’intention d’annoncer dans les jours à venir un gouvernement alternatif.
“Les consultations se poursuivent entre les membres du Front de salut national en vue de désigner un candidat au poste de Premier ministre ainsi qu’un gouvernement de salut”, a déclaré Mongi Rahaoui, membre important du FSN.
Selon lui, le candidat au poste de chef du gouvernement sera annoncé en début de semaine prochaine et les membres de son équipe le seront en fin de semaine.
Le FSN est une coalition composée d’une douzaine de formations de l’opposition qui se sont regroupées après le meurtre à Tunis du député Mohamed Brahmi le 25 juillet, six mois après celui de l’opposant Chokri Belaïd.
Les responsables de l’opposition affirment ne pas vouloir de réconciliation avec Ennahda dont ils veulent le départ du gouvernement.
Rachid Ghannouchi, président de cette formation arrivée en tête des élections organisées après la “révolution de jasmin” de janvier 2011 qui a chassé le président Ben Ali, affirme être ouvert au dialogue.
Mais, dans un récent entretien accordé à Reuters, il a exclu un quelconque départ du Premier ministre, Ali Larayedh, membre d’Ennahda, et mis au défi les opposants de soumettre cette question à référendum.