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Le professeur de philosophie Ali Benmekhlouf place la question de l'immigration dans ce qu'il appelle "la fragmentation des demandes sociales de reconnaissance", idée selon laquelle "des populations se trouvent dans plusieurs pays durant une période limitée et doivent inscrire, en leur identité, ce que leur impose l'adaptation à leurs milieux".
Mais alors, comment concilier identité et désir de l'altérité? Comment être soi-même mais satisfaire cette étrangéité qui nous habite?
Selon le professeur universitaire Abderrahman Tenkoul, la construction identitaire s'effectue "par rapport à un dehors".
Si l'enjeu d'aujourd'hui est celui de comment se positionner dans l'extranéité, il est avéré que nous sommes complémentaires les uns par rapport aux autres, précise M. Tenkoul, qui rappelle que la réalité d'aujourd'hui est composite et complexe.
Dès lors que se pose la question de la pleine citoyenneté partout, c'est-à-dire dans le pays d'origine ou le pays d'accueil, l'obstacle à dépasser consiste à reconnaître des droits entiers aux personnes là où ils résident.
Dans ce sens, l'experte en droit international, Agnès Venema, pense que les représentants d'une communauté étrangère installée dans tel ou tel pays d'accueil doivent saisir leurs parlementaires des enjeux spécifiques auxquels ils font face afin qu'ils viennent défendre leurs intérêts. Le parlementaire, selon Venema, est appelé à intervenir pour apporter aide et soutien à sa communauté.