-
L'oléiculture, un moteur du développement agricole à Sefrou
-
Maroc-Pologne : Une rencontre à Casablanca pour dynamiser la coopération économique
-
USD/MAD : AGR revoit à la baisse ses prévisions à horizon 1, 2 et 3 mois
-
Agadir : Interdiction de la récolte et la commercialisation des produits conchylicoles issus des zones Tamri-Cap Ghir et Imi Ouaddar
-
Royal Air Maroc et GOL Linhas Aéreas concluent un accord de partage de codes
Pour rappel, en 2022, la contribution de la consommation des ménages à la croissance est « ressortie négative de 0,4 point de pourcentage après une participation positive de 4 points », comme le relève la Banque centrale dans son dernier rapport sur la politique monétaire.
D’après les prévisions de l’organisme public, publiées à l’issue de la deuxième réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l'année 2023, « au premier semestre de 2023, cette orientation baissière devrait se poursuivre comme le laisse présager l’évolution de l’indice de confiance des ménages ».
Il faut dire que cet indice (ICM) « s’est fortement dégradé au premier trimestre de l’année en cours, se situant à son niveau le plus bas depuis la mise en place, par le HCP, de l’enquête de conjoncture auprès des ménages en 2008 », comme le rappelle l’Institution dans son rapport.
Après 5,2% un an auparavant, les transferts des MRE se sont améliorés de 12,8% à fin avril, a en revanche fait savoir Bank Al-Maghrib tandis que les crédits à la consommation se sont accrus de 2,6% au lieu de 2,3%, il y a un an.
Toujours selon l’organisme public, en 2022, la consommation des administrations publiques s’est pour sa part accrue de 3,3%, après 7,2% en 2021, et sa contribution à la croissance s’est établie à 0,6 point au lieu de 1,4 point de pourcentage.
Selon les prévisions de la Banque centrale, « au cours du premier semestre de 2023, elle devrait décélérer à environ 2,9%, traduisant un ralentissement, à fin mai, des dépenses de fonctionnement de 9,4% à 6,3% ».
En ce qui concerne l’investissement, et après un bond de 13,8% en 2021, l’Institution indique qu’il a accusé un recul de 6,5% en 2022 et que sa participation à la croissance a été négative de 2 points de pourcentage après une contribution positive de 4 points.
Dans son rapport, il ressort également que les indicateurs infra-annuels à fin avril indiquent qu’il devrait s’améliorer de 1,9% en moyenne au premier semestre de 2023.
D’après les explications de BAM, cette évolution serait justifiée en particulier par les augmentations des importations de biens d’équipement de 19,1% et des crédits à l’équipement de 5,3%.
Après avoir cru de 16,7% à la même période une année auparavant, l’investissement du Trésor a connu une progression de 16,4% à fin mai, a fait remarquer l’Institution.
Enfin, en lien également avec cette rubrique, les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du premier trimestre 2023 montrent que le climat des affaires a été qualifié de « normal » par 71% des entreprises et de « défavorable» par 26% d’entre elles, rappelle par ailleurs la Banque centrale.
A noter qu’à la faveur d’une récolte céréalière de 55,1 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole devrait s’accroître de 1,9% en moyenne au premier semestre de 2023. Quant aux activités non agricoles, leur rythme de progression devrait s’améliorer de 2,6%. Bank Al-Maghrib estime ainsi que la croissance devrait s’établir à 2,5%.
Alain Bouithy