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Cette enquête met également en exergue que la concurrence contribue à stabiliser les marchés pour 85,5% des sondés, à stimuler l'investissement (69,1%) et à hauteur de 36,4%, les opérateurs estiment qu’elle favorise la compétitivité des produits nationaux et avantage aussi les produits étrangers.
Ce sondage a, dans la foulée, le mérite de nous renseigner sur le fait que les entreprises marocaines ne sont pas toutes prêtes à faire face à la concurrence. Et de préciser, en effet, que nombre de patrons marocains (61,8%) pensent que, globalement, les unités industrielles nationales ne sont pas toutes prêtes à relever les défis de la concurrence. Quoique, relève-t-on, certains estiment que pour les entreprises de grandes tailles, ce challenge est possible.
En ce qui concerne l’état de la concurrence, l’on signale de même source que les avis sont mitigés. Ainsi, alors que certains trouvent qu’elle n’est pas effective dans tous les domaines (47,3%), d’autres estiment, en revanche, qu’elle l’est pour certaines activités (34,5%).
Quant aux règles de la concurrence, ce sont 90,9% des responsables d’entreprises qui jugent qu’elles doivent être appliquées à tous les produits aussi bien aux locaux qu’étrangers.
Et ce n’est pas tout. Les résultats de l’enquête mettent en relief aussi que la politique de l’Etat en matière de concurrence n’atteint pas la moitié des voix des industriels marocains. Ainsi, ce ne sont que 48,1% des patrons interrogés qui trouvent que la politique de l’Etat pour aider les entreprises à respecter les règles en matière de concurrence est positive, souligne le CMC.
De même, l’on note que 58,2% des enquêtés jugent que cette politique dans le domaine de la concurrence devrait se pencher sur la lutte contre l’informel, le noir et les subventions apportées à certaines activités.
En décodé, pour les sondés, les domaines où la politique de la concurrence est plus utile ont trait à la lutte contre les abus des positions dominantes (38,2%) ainsi que la lutte contre les ententes et les cartels (32,7%), ajoute-t-on.
Par ailleurs, c’est pour mieux répondre aux besoins des opérateurs que le CMC effectue périodiquement des enquêtes auprès des responsables d’entreprises marocains. Et si le récent sondage a porté sur le thème de la concurrence, ce choix a été dicté par l’accélération de l’ouverture de l’économie nationale d’une part et de l’autre par la mise en place d’organes s’intéressant à cette problématique dont le Conseil de la concurrence est le parfait exemple.
Il est à signaler en outre qu’à travers cette investigation, le CMC cherche à recueillir la perception des patrons des différents secteurs d’activité sur la concurrence notamment ainsi que l’appréciation que se font les opérateurs de sa politique au Maroc avec également les facteurs qui en font un vecteur de performance, la capacité des entreprises marocaines à y faire face, les domaines où elle peut être effective et les respects des règles la régissant.