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Le groupe Sonatrach est secoué par un scandale portant sur des pots-de-vin qui auraient été versés par le géant italien Eni à des responsables algériens pour obtenir des contrats.
Ce scandale pourrait avoir des prolongements au Canada, touchant également le géant de l’ingénierie SNC Lavalin. Samedi, le président Abdelaziz Bouteflika s’était dit «révolté» par les scandales de corruption qui touchent la gestion de Sonatrach, affirmant ne pas pouvoir les «passer sous silence», tout en exprimant sa confiance dans la justice.
Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, avait prévenu mercredi qu’il serait «inflexible» envers toute personne impliquée dans des affaires de corruption au sein de Sonatrach.
Le parquet d’Alger avait ordonné le 10 février l’ouverture d’une enquête sur une éventuelle affaire de corruption liée à des contrats entre Eni et Sonatrach, après l’ouverture d’une enquête sur la même affaire par le parquet de Milan.
Ces révélations risquent d’ébranler un peu plus le secteur énergétique algérien, déjà secoué par une prise d’otages sanglante sur le site gazier de Tiguentourine, dont la production a repris partiellement dimanche, près d’un moi et demi après cette attaque jihadiste, selon M. Zerguine.
«C’est une reprise partielle de la production du complexe. (...) Nous bénéficierons d’une production de 3 milliards de m3 par an», a-t-il dit.
Le complexe, géré conjointement par Sonatrach, le Britannique BP et le Norvégien Statoil, a une capacité globale de 9 milliards de m3/an. M. Zerguine a ajouté que le groupe pétrolier envisageait de nouvelles mesures de sécurisation des sites pétroliers et gaziers du pays, notamment «l’armement des agents chargés de la sécurisation des installations pétrolières des zones éloignées».
Au total, 37 otages étrangers et un Algérien avaient été tués lors de la prise d’otages, du 16 au 19 janvier, alors que 29 ravisseurs, membres d’un commando jihadiste, avaient péri et trois autres avaient été arrêtés.