-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Ryad a indiqué la semaine dernière avoir neutralisé deux missiles balistiques et des drones dans le sud du royaume, tirés vers sa capitale par les rebelles au Yémen.
Lundi soir, les rebelles Houthis ont tiré un nouveau missile vers l'Arabie saoudite, qui a été intercepté par la défense aérienne du royaume, selon la télévision saoudienne Al-Ekhbariya TV.
Depuis mars 2015, l'Arabie saoudite dirige une coalition de plusieurs pays qui intervient militairement au Yémen pour aider le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi face aux Houthis qui se sont emparés de vastes régions du pays.
"Si les Houthis continuent de cibler des installations industrielles ou résidentielles, la réponse sera dure et douloureuse", a prévenu le porte-parole de cette coalition Turki al-Maliki.
M. Maliki qui s'exprimait à Khobar (dans l'est du royaume) a indiqué que les Houthis utilisaient l'aéroport de Sanaa comme une base militaire pour lancer leurs attaques de drones.
Le gouvernement du Yémen, soutenu par la communauté internationale a accusé samedi l'Iran de fournir des drones aux rebelles Houthis pour mener des attaques contre l'Arabie saoudite, cible ces derniers jours de plusieurs tirs des insurgés.
Entre mercredi et vendredi, l'Arabie saoudite a intercepté cinq missiles balistiques tirés vers son territoire par les Houthis, ainsi que deux drones - dont l'un visait un aéroport - qu'elle a abattus, selon un porte-parole militaire saoudien.
Samedi, le gouvernement du Yémen a accusé l'Iran de fournir des drones aux rebelles Houthis pour mener des attaques contre l'Arabie saoudite, cible ces derniers jours de plusieurs tirs des insurgés.
Les drones utilisés pour cibler l'Arabie saoudite sont "fabriqués en Iran", a affirmé dans un communiqué le gouvernement reconnu par la communauté internationale, au terme d'une réunion à Aden (sud).
Selon lui, l'armée yéménite ne possède pas ce type de drones et "il est impossible de les fabriquer localement".
"Acheminer clandestinement (les drones) depuis l'Iran à la milice des Houthis est une violation flagrante des résolutions internationales concernant l'embargo" sur les armes imposé par l'ONU au Yémen en 2015, a dénoncé le gouvernement.
Des experts de l'ONU avaient affirmé dans un rapport en janvier que l'Iran avait violé cet embargo en laissant les rebelles s'approvisionner en drones et missiles balistiques.
Téhéran a toujours démenti armer les Houthis, se bornant à évoquer un soutien politique.
La guerre au Yémen, qui a fait près de 10.000 morts depuis 2015, avait déjà débordé en Arabie saoudite avec des tirs de missiles ou de roquettes des Houthis.
Elle a provoqué "la pire crise humanitaire au monde", selon l'ONU. Les deux camps ont été accusés de violations du droit humanitaire par des défenseurs des droits de l'Homme.