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La décision doit être prise sous peu par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève et le porte-parole de la coalition qui intervient depuis 2015 contre les rebelles houthis au Yémen, a fait des déclarations à l'AFP dans cette perspective.
Le colonel saoudien Turki Al-Maliki a ainsi critiqué le rapport publié fin août par la mission d'experts mandatés par l'ONU qui avait dénoncé de possibles crimes de guerre commis par toutes les parties.
Ces enquêteurs avaient souligné que les raids aériens de la coalition avaient causé davantage de victimes civiles.
Le colonel Maliki a réaffirmé que la coalition respectait des règles d'engagement très strictes dans ses opérations militaires et qu'elle menait systématiquement des enquêtes en cas d'attaques contre des cibles civiles. Il a déploré que le rapport des enquêteurs de l'ONU n'ait pas intégré les réponses fournies par la coalition et que ses conclusions aient été fondées sur "des spéculations et des suspicions".
Plus important, a ajouté l'officier saoudien, le rapport de l'ONU "a ignoré les principales causes" du conflit et a rendu la coalition "responsable de toutes les catastrophes au Yémen".
"Cette analyse n'est ni objective, ni juste", a-t-il affirmé en soulignant notamment "le rôle de l'Iran" au Yémen, les tirs de missiles vers l'Arabie Saoudite (plus de 200) et la forte contribution humanitaire de Riyad et d'Abou Dhabi pour alléger les souffrances de la population.
Sur la question du renouvellement du mandat des experts de l'ONU, le porte-parole a dit que la coalition se rangeait derrière l'avis du gouvernement yéménite qui est "le meilleur juge".
Les experts, désignés par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ont demandé mercredi aux Etats de renouveler leur mandat face à une situation "extrêmement alarmante" au Yémen.
Jeudi, le gouvernement yéménite s'était prononcé contre le renouvellement de leur mandat, leur reprochant notamment de "ne pas avoir exposé le crime des milices (rebelles houthis) d'avoir mis la main par la force sur les institutions de l'Etat" entre fin 2014 et début 2015.
La coalition est intervenue en mars 2015 au Yémen et la guerre se poursuit depuis, les rebelles contrôlant toujours Sanaa depuis 2014, ainsi que de vastes régions du nord et de l'ouest.
Depuis mars 2015, le conflit a fait selon l'ONU quelque 10.000 morts, en majorité des civils, mais le bilan réel est certainement supérieur. La guerre a provoqué la pire crise humanitaire du monde, selon les Nations unies.