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L'agence de presse officielle syrienne Sana a confirmé des frappes dans ce secteur, tout en disant qu'elles n'avaient provoqué que des dégâts matériels. La coalition internationale n'a pas réagi dans l'immédiat.
Cette coalition formée de plusieurs pays occidentaux notamment intervient dans le pays en guerre pour combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Mais elle a aussi frappé des forces du régime de Bachar al-Assad.
Jeudi, ses avions ont touché des positions de l'armée au sud de Boukamal, une ville à quelques kilomètres de la frontière irakienne, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Au moins 12 combattants non syriens ont été tués, a déclaré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, sans pouvoir préciser leur nationalité. Des combattants iraniens, libanais et irakiens combattent aux côtés du régime dans ce secteur.
Trois véhicules ont été en outre détruits, a-t-il ajouté.
Une source militaire citée par Sana a confirmé que des positions du régime entre Boukamal et Hmeimeh avaient été visées "dans une attaque des avions de la coalition américaine".
Boukamal et Hmeimeh se trouvent dans la province orientale de Deir Ezzor, où les troupes prorégime d'un côté et la coalition internationale et les Forces démocratiques syriennes (FDS, une coalition dominée par les Kurdes) de l'autre mènent des offensives distinctes contre l'EI.
La coalition internationale soutient les FDS dans leur combat contre les jihadistes.
L'EI a perdu l'essentiel du territoire qu'il contrôlait depuis 2014 en Syrie et en Irak voisin mais reste présent dans des zones désertiques à cheval entre les deux pays, notamment dans la province de Deir Ezzor.
Une ligne dite de "déconfliction" qui longe le fleuve Euphrate, en place depuis 2017, est destinée à empêcher que les prorégime à l'ouest du fleuve et les FDS à l'est ne s'affrontent.
Selon une autre source militaire au sein des forces prorégime, les frappes ont ciblé deux positions près d'une ligne de front avec l'EI. "Il n'y a aucun Iranien ou Libanais parmi les victimes", a-t-elle dit.
Il était difficile de dire dans l'immédiat si des jihadistes se trouvaient dans la zone au moment des frappes.
En février, des bombardements de la coalition dans la province de Deir Ezzor ont tué au moins 100 combattants du régime et alliés, dont des Russes, en représailles à une attaque contre des positions des FDS.
Et en septembre 2016, des frappes sur des positions militaires du régime, également dans l'est du pays, ont coûté la vie à plus de 60 soldats syriens. La coalition a alors indiqué avoir pris les forces du régime pour des jihadistes.
Avec l'aide militaire de son allié russe intervenu en 2015 dans le conflit, le régime a repris aux jihadistes et aux rebelles plus de 60% du territoire.
Lundi, les troupes gouvernementales ont évincé l'EI de son dernier réduit dans la région de Damas.
Plus d'un millier de jihadistes ont été évacués de cette zone vers la "badiya" (désert en arabe) qui s'étend du centre de la Syrie aux frontières orientales avec l'Irak.
Mardi, selon l'OSDH, 26 membres des forces progouvernementales ont été tués dans une attaque de l'EI sur leurs positions dans cette région désertique.
Déclenché en 2011 par la répression par le régime de manifestations pacifiques pro-démocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire morcelé.
Il a fait plus de 350.000 morts et jeté à la rue des millions de personnes.