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Soirée artistique à Tétouan en commémoration du 81ème anniversaire du Manifeste de l'Indépendance
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Signature d’un partenariat pour la valorisation du patrimoine culturel immatériel
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Des académiciens et experts saluent les acquis majeurs en faveur de l'amazigh
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Aït Ourir célèbre la poésie amazighe lors d'une soirée artistique
Oui, il fait bon d’aimer le cinéma à Marrakech, car c’est le cinéma dans sa totalité qui est fêté. Cette année encore, les cinéphiles auront à déguster un menu très varié, des films venus d’horizons lointains et porteurs de spécificités particulières… Est-ce un hasard d’ailleurs si le cinéma asiatique se retrouve en force dans différentes sections au moment où le jury de cette année est mené par un Asiatique, un Persan à Marrakech, Abbas Kiarostami ? Le cinéaste iranien le plus célèbre aime le Maroc et Marrakech. Il était déjà venu animer des ateliers de formation; aujourd’hui il est à la tête d’un jury de rêve où le charme côtoie la classe et l’intelligence avec notamment une Fanny Ardent qui est l’incarnation de la fascination du cinéma.
Outre la compétition officielle qui accueille cette année une quinzaine de films représentatifs d’un cinéma moderne et ouvert sur le monde ; compétition largement ouverte sur les premières œuvres donnant ainsi aux jeunes cinéastes un tremplin pour des carrières futures, le FIFM accueille pour sa neuvième édition la Corée du Sud comme pays invité. Une cinématographie qui a séduit le monde par son dynamisme de production et par l’originalité de son écriture. Au moment où le cinéma marocain bouge les lignes, attire l’attention des observateurs au-delà du seul champ cinématographique, il est plus qu’opportun de confronter cet élan à l’expérience coréenne derrière laquelle réside un volontarisme exprimant la volonté publique d’aider le cinéma et un souci de créativité ancré dans l’imaginaire collectif de la société coréenne. C’est un moment fort de la jeune histoire du FIFM. La Thaïlande est la surprise agréable de cette programmation avec un cinéma d’auteur qui s’est rapidement imposé à l’échelle internationale…et puis dans ce tour d’horizon rapide, on ne peut ne pas citer les master class qui sont désormais une marque déterminante du FIFM avec des noms prestigieux qui vont d’abord nous faire vivre leur passion et puis nous donner des indications sur leur manière de concevoir leur métier. Autant d’éléments qui alimentent le désir de Marrakech, c’est-à-dire le désir de cinéma.