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La chanteuse à la voix aux mille émotions qui voyage entre Andalousie, Portugal, Maghreb et Orient, au gré d'improvisations libres autour de thèmes traditionnels, a été largement ovationnée et chaleureusement accueillie par un public connaisseur venu savourer l'art raffiné de cette artiste talentueuse qui s'est imposée par sa passion pour les musiques des pourtours de la Méditerranée, d'hier à aujourd'hui.
Le brassage de plusieurs genres musicaux a pour but de faire dialoguer les cultures à travers la musique qui est un langage pacifique mais aussi de rapprocher les peuples, a dit à la MAP, l'artiste qui a accédé avec joie à la demande du public qui a réclamé à deux reprises son retour sur scène au moment de son départ. Née en 1964 à Fès, Amina Alaoui est initiée dès son plus jeune âge à la musique traditionnelle arabo-andalouse et à la musique classique occidentale.
Parallèlement à ses études de linguistique et de philologie, elle développe un travail de recherche sur les chants arabo-andalous et orientaux. Tout en se spécialisant dans le chant Gharnati, elle renforce ses connaissances par l'étude du chant médiéval et persan à Paris en 1986, et se décide à exercer la musique en professionnelle. Spécialisée dans la transmission de la musique gharnatie par les maîtres du genre, elle débute sur disque en 1995 et sème depuis deux albums (Alcantara, 1998) et Siwan (2009) avec le pianiste norvégien Jon Balke.