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Cette opération se déroule, selon Mohamed Hassad, en coordination avec la Minurso et dans le strict respect des dispositions relatives au cessez-le-feu et notamment l’accord militaire n°1. C’était pendant un exposé présenté lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, tenue, jeudi 1er septembre. Par cet exposé, le Royaume répond à la « note confidentielle » du département des opérations de maintien de la paix à l’ONU remise aux membres du Conseil de sécurité, accusant le Maroc d’avoir violé le cessez-le-feu du 6 septembre 1991, d’une part. D’autre part, l’exposé du ministre marocain répond également au représentant du Polisario à Alger qui a fait part de l’hostilité dudit mouvement à la construction du tronçon routier dans cette zone.
L’opération « intervient en raison du danger d'insécurité dans cette région qui connaît la prolifération du trafic et du commerce de drogue et d’autres commerces illicites, outre les entraves qui se dressaient devant la fluidité de la circulation à destination de la Mauritanie », a souligné Mohamed Hassad.
Pour justifier les craintes des autorités marocaines, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a publié, quelques heures après l’exposé du ministre de l’Intérieur, un communiqué par lequel elle a annoncé que la Brigade nationale de la police judiciaire a ouvert une enquête jeudi suite au démantèlement d'un réseau de trafic international de drogue ayant des liens avec des personnes originaires de Tindouf.
Cette affaire remonte à la semaine dernière, lorsque des unités des Forces Armées Royales (FAR) déployées au niveau du mur de sécurité à 280 km au sud-est de Boujdour ont réussi à mettre en échec une opération de trafic d’une grande quantité de drogue. Quatre personnes ont été interpellées et 500 kg de chira saisis.
Les investigations, ajoute la même source, ont révélé que les accusés sont originaires de Tindouf et ont des liens avec le Polisario. Parmi eux figure notamment Majidi Aïdda Ibrahim Hamim, fils d’Aïdda Ibrahim Hamim, « ex-wali » du camp « Es-Smara » à Tindouf et actuel «ministre du Développement» à la pseudo-«RASD».
Pour clore son exposé le ministre marocain de l’Intérieur a adressé un message à la direction du Polisario, soulignant que « le gouvernement affirme qu'il est mobilisé et avec lui toutes les forces vives et l'ensemble du peuple marocain autour de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, pour faire face à toutes les provocations et manœuvres ».
Notons que les dirigeants du Polisario n’épargnent aucun effort pour exprimer leur mécontentement et leur opposition à la construction de ce tronçon. Ainsi, comptant profiter des derniers jours de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la commission de l’Union africaine et pour tenter de l’impliquer afin de bénéficier de son appui dans cette affaire, le chef du Polisario lui a envoyé un émissaire dans ce sens.
Pour sa part, le coordinateur mauritanien avec la Minurso, M’Hamed Khadad, demande au Conseil de sécurité d’autoriser l’installation d’un check point à Guerguerate. Les autres responsables du Polisario multiplient quant à eux les sorties médiatiques. Le représentant en Algérie a déclaré à l’agence Reuters que son mouvement « fera tout pour stopper le bitumage de la route par les Marocains ». Dans un long entretien accordé au quotidien algérien El Khabar, il a menacé de reprendre les armes si les Nations-unies ne parviennent pas à contraindre le Maroc à retirer ses forces de la zone.
Malgré toutes ces sorties médiatiques et tous ces bruits de la part des dirigeants du Polisario, le Maroc poursuit la construction du tronçon et l’assainissement de la zone.
Comme quoi, les chiens aboient et la caravane poursuit sûrement son bonhomme de chemin.