-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Nombre d'entre eux ont décidé de se présenter aux autorités américaines pour déposer des demandes d'asile et devraient être placés en centres de rétention.
Organisée régulièrement depuis plusieurs années pour attirer l'attention sur le sort de ces migrants d'Amérique centrale, la caravane a mobilisé cette fois jusqu'à 1.500 personnes venues du Honduras, du Guatemala ou du Salvador. Elle a provoqué la colère de Donald Trump, qui a exigé des autorités mexicaines qu'elles empêchent les migrants d'atteindre la frontière américaine.
Le président des Etats-Unis a mis en balance le sort de ces demandeurs d'asile avec les consultations en cours pour renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena).
Arrivés à Tijuana, les quelque 400 membres restants de la caravane doivent faire désormais le choix difficile de franchir illégalement la frontière des Etats-Unis, de déposer une demande d'asile ou de tenter de rester au Mexique.
Une grande partie d'entre eux ont fait savoir samedi qu'ils comptaient demander l'asile à San Diego, en Californie.
Les migrants disent avoir quitté leur pays en raison de menaces de mort lancées par des bandes armées, ou bien en raison de l'assassinat de certains membres de leur famille ou de persécutions politiques.
Des avocats américains spécialistes de l'immigration les ont mis en garde contre les difficultés qu'ils pourraient éprouver - détention, expulsion, séparations familiales - si leurs dossiers n'étaient pas assez étayés. Ils leur ont plutôt conseillé de rester au Mexique, qui a proposé à certains migrants un visa d'une année. Le Mexique expulse chaque année des dizaines de milliers de ressortissants d'Amérique centrale.
A rappeler que le président américain Donald Trump avait déclaré dans ce cadre vouloir déployer l’armée américaine à la frontière avec le Mexique, ce qui constituerait selon lui « un grand pas ».
« Nous allons protéger notre frontière avec notre armée », a déclaré M. Trump lors d’une rencontre avec des dirigeants des pays baltes, cultivant son image de fermeté sur l’immigration avec une nouvelle diatribe contre son prédécesseur Barack Obama, « qui a fait des changements ayant tout simplement conduit à une absence de frontière ».
Donald Trump a vivement reproché ces derniers jours au Mexique de laisser plus de mille migrants d’Amérique centrale progresser vers les États-Unis, où beaucoup espèrent demander l’asile.
Il a estimé que cette « caravane » légitimait la construction du mur qu’il réclame à la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
« Si elle atteint notre frontière, nos lois sont si faibles et si pathétiques (...) c’est comme si nous n’avions pas de frontière », avait le président américain.
« Nous avons besoin d’un mur qui mesure 1100/1300 kilomètres » le long de la frontière, a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, le Pentagone a indiqué qu’il n’était pas au courant d’un déploiement militaire à la frontière, mais que ce type d’opération avait déjà eu lieu par le passé.