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Ce soulèvement, mené par des nationalistes de l'Oriental, a donné la mesure de la profonde imprégnation des populations de la région par les idéaux nationalistes incarnées par Feu SM Mohammed V, qui menait à l'unisson avec son peuple la lutte pour l'émancipation et l'indépendance. Avec cet engagement patriotique, la région de l'Oriental était devenue l'une des forteresses nationales les plus inexpugnables face aux forces de l'occupant, qui voulait la voir matée et soumise. De même, les populations de cette région ont voulu montrer qu'elles n'allaient jamais baisser les bras face aux manœuvres de l'occupant et cesser d'exprimer leur attachement au Sultan Mohammed V.
S'exprimant à cette occasion, le secrétaire général de la wilaya de la région de l'Oriental, Abderrazak Kourji, a indiqué que les soulèvements du 16 août et du 17 août 1953 à Oujda et à Tafoughalt (province de Berkane), sont considérés comme deux glorieuses épopées de la lutte pour l'indépendance et une page rayonnante gravée en lettres d'or dans l'Histoire contemporaine du Royaume et témoignent de l'attachement immuable des populations de l'Oriental au glorieux Trône alaouite. Ces deux événements illustrent la ferme détermination du peuple marocain à se défaire du joug colonial et à recouvrer sa liberté, a-t-il relevé.
De son coté, Yassine Hamza, directeur des Statuts et des études historiques au Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération a indiqué que le soulèvement du 16 août témoigne de l'héroïsme et des sacrifices consentis par toutes les franges de la société pour la défense de la souveraineté nationale. Pour sa part, Mohamed Saléh, membre du Conseil local des oulémas, a indiqué que ce soulèvement traduit la mobilisation permanente pour la défense des valeurs sacrées, des constantes nationales et de l'intégrité territoriale du Royaume.
Ce meeting a été marqué par l'hommage rendu à d'anciens résistants et membres de l'Armée de libération.