-
Tanger à l'heure de la 16è édition du Forum international MEDays
-
Omar Zniber : Beaucoup reste à faire pour mettre les droits de l'Homme au centre des préoccupations des entreprises
-
Entrepreneuriat au Maroc : Le Technopark et le Founder Institute s'allient
-
MEDays 2024: Les indices d’attractivité et de stabilité d’Amadeus, un outil fiable pour mesurer le climat des affaires en Afrique
-
L’équipementier automobile Forvia inaugure une nouvelle usine à Salé
En effet, la production céréalière de la campagne actuelle affiche une augmentation de 54,8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, atteignant environ 98 millions de quintaux.
Cette évolution correspond à une hausse de 206% par rapport à la campagne précédente, souligne la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de juin (N°292).
En détail, cette production serait constituée de 48,2 millions de quintaux de blé tendre, 23,4 millions de quintaux de blé dur et 26 millions de quintaux d’orge, indique ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration.
Dans sa note, la DEPF constate que « le rendement prévisionnel de l’actuelle campagne est supérieur de 10% au rendement moyen des cinq meilleures campagnes céréalières depuis 2008 (20,1 qx/ha), pour une superficie céréalière semée de 4,35 millions d’hectares avec un état végétatif bon à très bon à 75% ».
Rappelons que plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement de la campagne de commercialisation des céréales. Parmi lesquelles, figure le relèvement des droits à l’importation à 135% à partir du 15 mai 2021 pour le blé tendre et à 170% à partir du premier juin pour le blé dur.
Au niveau international, les prévisions actuelles de la production céréalière mondiale indiquent une augmentation modérée pour la troisième année consécutive.
Selon les premières prévisions de la FAO pour 2021, la production serait actuellement de près de 2,821 milliards de tonnes (y compris le riz poli), un nouveau record et une augmentation de 1,9% par rapport à 2020.
Des prévisions de croissance pour cette année, il ressort que celle du maïs devrait augmenter de 3,7% par rapport à 2020. La production mondiale de blé devrait augmenter de 1,4% en glissement annuel tandis que celle du riz atteindrait 1,0%.
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré leur plus forte hausse mensuelle depuis plus d'une décennie, bien que la production mondiale de céréales soit en voie d'atteindre un nouveau record, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon l’agence onusienne, l'Indice FAO des prix des céréales a gagné 6,0% depuis avril, sous l'effet d'une hausse des prix internationaux du maïs, qui enregistrent une valeur moyenne supérieure de 89,9% à celle de mai 2020.
Dans un communiqué, elle a toutefois indiqué que les prix du maïs ont commencé à reculer à la fin du mois de mai, principalement en raison de l'amélioration des perspectives de production aux Etats-Unis d'Amérique.
Dans le même temps, les prix internationaux du blé ont eux aussi baissé en fin de mois, mais ont progressé en moyenne de 6,8% par rapport à avril, tandis que les cours internationaux du riz sont restés stables.
Selon les prévisions actuelles relatives à la production et l’utilisation en 2021-2022, les stocks mondiaux de céréales à la fin des campagnes agricoles se terminant en 2022 devraient augmenter seulement de 0,3% et atteindre 811 millions de tonnes.
Selon la FAO, cette petite hausse, qui fait suite à trois baisses consécutives lors des campagnes précédentes, ne sera peut-être pas suffisante pour empêcher un nouveau recul du rapport stocks/utilisation qui, selon les estimations, devrait passer de 28,6% en 2020-2021 à 28,1% en 2021-2022.
Enfin, de 2021 à 2022, la consommation mondiale de céréales augmentera de 1,7%, atteignant un niveau record de 2,826 milliards de tonnes.
El Mehdi Belatik (stagiaire)