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"En se référant à ce qui se passe sur les marchés de capitaux, aussi bien au Maroc qu’à travers le monde, chaque fois qu'une société faisant appel public à l'épargne a rencontré de grandes difficultés, celles-ci étaient très souvent causées par un déficit avéré dans leur gouvernance", a relevé Mme Hayat lors d’une rencontre organisée par l’Institut marocain des administrateurs (IMA) en partenariat avec la Bourse de Casablanca (BVC).
Durant ce workshop placé sous le thème "Application des principes de gouvernance: le rôle des acteurs du marché et l'enjeu de la transparence", la responsable a souligné que le régulateur du marché de capitaux, conscient des enjeux que représente l’amélioration de la gouvernance d’entreprise, a réalisé dès 2009 une enquête dans ce sens auprès des sociétés cotées à la BVC, rapporte la MAP.
Cette enquête vise à évaluer le niveau d’application de ces pratiques par les sociétés cotées et identifier les domaines de gouvernement d’entreprise nécessitant des améliorations, en vue de proposer des mesures concrètes permettant d’atteindre cet objectif, a-t-elle expliqué.
Le régulateur a, ensuite, mandaté l’IMA en 2012 pour conduire cette enquête et en faire un rendez-vous régulier tous les 3 ans pour mesurer et comprendre l’évolution des principes de bonne gouvernance des sociétés cotées, depuis la publication en 2002 du Code marocain des bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise, poursuit la même source.
"Les résultats issus de ces enquêtes sont très instructifs tant pour le régulateur que pour les autres acteurs du marché de capitaux, notamment les investisseurs institutionnels qui ont un rôle central à jouer pour la promotion des pratiques de bonne gouvernance en leur qualité d’actionnaires et d’administrateurs de sociétés cotées", a estimé la présidente de l’AMMC.
De son côté, le directeur général de la BVC, Karim Hajji, a souligné lors de cette rencontre, qui a été marquée par la présentation des résultats de deux enquêtes réalisées par l’IMA sur la gouvernance d’entreprise au Maroc, que cette dernière constitue un réel levier pour l’amélioration de la transparence et le développement du marché de capitaux national.
"Aujourd’hui, la Place de Casablanca est appelée à jouer un rôle régional, ce qui implique que l’ensemble des acteurs constituant le tissu économique et financier répondent aux meilleurs standards internationaux pour accompagner cette évolution", a ajouté M. Hajji, notant que les entreprises marocaines ont plus que jamais besoin de pratiquer la bonne gouvernance pour attirer les investisseurs.
Suite à l’accord de partenariat signé en septembre 2012 avec l’AMMC (ex-CDVM), l’IMA a mené la seconde "Enquête sur les pratiques de gouvernance des sociétés cotées - 2015".
Selon Lamia El Bouanani, directrice exécutive de l’Institut, l’objectif de cette enquête est d’offrir aux sociétés cotées un outil de benchmark, de façon à les appuyer dans leurs réflexions sur leurs propres systèmes de gouvernance et sur les choix opérés en fonction de leur taille, stratégie et actionnariat.
Mme El Bouanani a également présenté les résultats d’une étude sur l’"Engagement des investisseurs institutionnels dans la gouvernance d’entreprise", qui cherche à examiner le rôle de ces investisseurs dans le gouvernement des sociétés cotées et non cotées, tout en offrant un panorama du marché marocain à ce niveau.