Plus de 35.000 personnes ont été arrêtées dans les semaines et les mois qui ont suivi le putsch raté et 10.000 fonctionnaires ont été licenciés pour leurs supposées accointances avec Fethullah Gülen, un ancien allié d’Erdogan considéré par ce dernier comme l’instigateur du coup d’Etat.
Les médias ont également subi les contrecoups de la répression, avec la fermeture de dizaines de journaux, chaînes de télévision, agences de presse et stations de radio. Les puissances occidentales accusent le président turc de profiter de la situation pour serrer la vis à ses opposants politiques, notamment les partis prokurdes, tandis que les organisations de défense des droits de la personne s’inquiètent des empiétements sur les libertés civiles.