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Une équipe "timide, parfois passive", "une bonne première période, une seconde en demi-teinte", des Aigles de Carthage "pas convaincants": la presse tunisienne ne cache pas son inquiétude à l'approche du tournoi continental.
De fait, depuis la fin des qualifications pour la CAN, la sélection cahote, avec une défaite face à la Suisse (2-1), une courte victoire sur l'Irak (2-1) puis des nuls poussifs face à l'Ethiopie (1-1) et au Gabon (1-1), pour finir dimanche dernier sur un nouveau revers, contre le Ghana (4-2).
"Nous avons présenté un niveau de football médiocre qui ne reflète aucunement le potentiel de l'effectif", a relevé le sélectionneur Sami Trabelsi jeudi dernier à l'antenne de la radio Shems-FM.
"Nous n'avons pas fait ce qu'il fallait faire. D'ailleurs les trois dernières sorties de l'équipe nationale sont très éloignées du réel niveau technique ainsi que du niveau escompté pour disputer une Coupe d'Afrique", a-t-il ajouté.
L'attaquant Saber Khlifa n'était guère plus tendre. "L'heure presse pourtant, et les joueurs ont perdu tous leurs repères et se comportent sur le terrain d'une manière très individuelle. Ils n'en font qu'à leur tête et il est urgent de se ressaisir", a-t-il lancé.
Le groupe a pourtant fière allure, avec notamment cinq cadres de l'Espérance sportive de Tunis (ESS), finaliste malheureux de la Ligue des champions d'Afrique, ainsi que trois pensionnaires du Championnat de France, les attaquants Khazri (Bastia) et Khlifa (Evian), et le défenseur Abdennour (Toulouse).
Et il y a aussi le "Petit Mozart" Youssef Msakni (22 ans), milieu offensif de grand talent, connu pour ses passes inventives et ses buts cruciaux. A la dernière CAN, il avait crevé l'écran.
Le groupe commence d'ailleurs à avoir du vécu ensemble en Coupe d'Afrique, depuis les campagnes 2010 (élimination au premier tour après trois nuls) et 2012 (défaite en quart, 2-1 face au Ghana).
Surtout, la bande à Trabelsi a remporté le Chan (Championnat d'Afrique des nations, réservé aux joueurs évoluant dans des clubs africains) en 2011, l'année de la révolution ayant mis à terre le régime du président Ben Ali.
"Nous visons les quarts et pourquoi pas la finale!", avait déclaré Sami Trabelsi fin 2012, avant la série en demi-teinte.
Le 22 janvier contre l'Algérie, à Rustenburg, les Aigles de Carthage sauront s'ils ont les ailes coupées ou non.