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L'avenir du personnel de cette entreprise cinquantenaire n'est pas rose. Loin s'en faut. Il est menacé dans son pain quotidien par un top management que le Groupe Holmarcom, repreneur de cette entreprise d'Etat, a mis en place pour, semble-t-il, restructurer cette société qui avait, sa vie durant, évolué dans un marché protégé et qui s'est trouvée, brusquement, en face d'une concurrence impitoyable.
Après la libéralisation du secteur du thé et juste après la privatisation de SOMATHES, cette dernière a fait l'objet d'une démarche volontariste visant sa liquidation.
Selon, les bureaux syndicaux affiliés à la FDT, UMT, CDT, et l’UGTM, le Groupe Holmarcom avait procédé au retrait de 15 milliards de centimes réservés initialement à des investissements (changement d'équipements de production). Ce processus s'est poursuivi par la nomination d'un directeur général de la société qui manque des conditions et des moindres qualités de gestion et de la bonne gouvernance avec un salaire mensuel de 145 millions de centimes, alors qu'il ne percevait que 62 millions de cts, sans oublier les autres dépenses personnelles (Voiture de service, téléphone, voyages, etc.), a poursuivi la même source.
Ceci étant, le coût de l'encadrement supérieur des entreprises marocaines pose problème tant au plan strictement managérial qu'éthique est en effet prohibitif au regard de la production de cet encadrement.
A en croire les mêmes bureaux syndicaux, d’autres mesures ont été prises pour liquider la SOMATHES, la dépossession du terrain de l'usine (11 hectares) et de celui du dépôt de la Gironde (8 hectares) au Groupe Holmarcom avant de les louer au prix de 536 millions de cts par an, ce qui a constitué un fardeau pour la société en termes de crédits fictifs.
Tous ces facteurs et autres ont causé à l'entreprise, au titre de l'année 2008, un énorme déficit au niveau des ventes, un déficit sans précédent, alors qu'elle réalisait des bénéfices en milliards de cts.
Du coup, la charge de l'usine a été seulement 34% en 2008, pour chuter en 2009 à 26%. L'occasion pour Holmarcom de vouloir alléger ses effectifs, pour des raisons économiques, avancent les responsables de cette entreprise, visant le licenciement de 200 salariés, proposant le départ volontaire et réduisant le temps de travail.
Devant cette situation, les représentants du personnel qui ont eu des discussions à propos de l'avenir de l'entreprise et des ouvriers ont rejeté les modalités du départ qui a été présenté d'abord comme volontaire avant de se transformer en licenciement collectif. Deux cents pères de familles qui ont passé les belles années de leur jeunesse à trimer pour un office public se trouvent aujourd'hui menacés par le chômage à cause de cette entreprise privée qui a pris le relais du secteur public. Ce ne sera pas la première privatisation ratée, ni la dernière à en croire nombre de sources syndicales concordantes.