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D’entrée de jeu, les Nationaux ont ouvert la marque par l’entremise de Yassine Salhi, alors que les Tunisiens ont remis les pendules à l’heure en seconde période sur penalty transformé par Ammar Jmel.
Pour le sélectionneur national « ce résultat permettrait à notre équipe de disputer sous de bons auspices le match retour le 5 juin prochain au stade El Abdi à El Jadida, afin de décrocher le billet qualificatif pour les phases finales de cette CHAN ». Et de préciser que « ce but vaudra son pesant d'or au match retour que nous devons bien préparer. Le résultat est certes positif, mais le match retour sera plus difficile », rapporte la MAP.
Voilà donc pour une performance que le public marocain n’a pu voir, pour la simple raison que nos chaînes publiques ont jugé bon de briller par leur absence. L’on peut bien comprendre l’attitude des responsables desdites chaînes qui ont refusé d’acheter les droits trop exorbitants du Mondial, mais de là à ne pas retransmettre un match de l’équipe nationale, cela est inacceptable. Le téléspectateur marocain a le droit de voir son équipe nationale à l’instar de ce qui se passe sous d’autres cieux. Et l’on peut prendre comme exemple le cas de l’équipe de France dont l’un des principaux sponsors est la chaîne privée Canal+. Bailleur de fonds certes, mais Canal+ n’a pas le droit d’avoir l’exclusivité des images des Bleus, diffusées par TFI, télé privée, mais ouverte à tous les téléspectateurs que ce soit via diffusion hertzienne ou satellitaire.
Pour nous autres, il fallait zapper vers des chaînes tunisiennes, sans parvenir à tomber sur cette fameuse rencontre. Et le plus drôle dans cette histoire est que notre PAM (Paysage audiovisuel marocain) compte une soi-disant chaîne thématique du sport qui, apparemment, n’a trouvé aucune gêne à être hors-jeu. Pourvu que l’on pense dans l’avenir à rectifier le tir, car il y va de l’image de ces chaînes publiques financées en partie par les redevances du contribuable.