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"La direction générale de la SAMIR informe de la tenue de son Conseil d'administration, le 8 septembre prochain, afin de convoquer son assemblée générale extraordinaire, le 12 octobre 2015, pour concrétiser l'opération d'augmentation de capital selon le plan de restructuration financière adopté en étroite collaboration avec tous les partenaires", a souligné le raffineur dans un communiqué.
La société, qui détient le monopole de raffinage des produits pétroliers au Maroc, précise dans son texte que "contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias, la direction générale de la SAMIR informe que la raffinerie continue d'approvisionner le marché national en produits pétroliers".
"Après accord du président du Conseil d'administration, Cheikh Mohamed Hussein Al Amoudi, la direction générale a décidé la mise en application des recommandations de la Banque d'affaires "Attijari Finances Corp" en ce qui concerne la restructuration financière de la société", a-t-elle poursuivi.
Et la SAMIR d'ajouter que "les actionnaires et les responsables de la société sont déterminés à poursuivre les efforts pour renforcer l'industrie du raffinage, pôle national stratégique pour le pays".
La société, privatisée il y'a vingt ans et cotée à la Bourse de Casablanca, fait face à une rupture de stock en pétrole brut, suite à l'arrêt momentané des unités de production, causé par un retard au niveau de l'approvisionnement.
Dans un communiqué rendu public récemment, l'unique raffineur pétrolier au Royaume a indiqué que l'approvisionnement de la raffinerie en pétrole brut enregistrera un retard en raison des difficultés financières de la société, notant que ce retard entraînera l'arrêt momentané des unités de production.
"Les livraisons de la société en produits raffinés continuent en fonction des stocks disponibles, et ce jusqu'à la reprise totale des unités de production prévue vers mi-août 2015", a-t-il ajouté.
Le jour même, le titre chute de 10% à la Bourse de Casablanca et a été suspendu le lendemain, jeudi, "à la demande du Conseil déontologique des valeurs mobilières, et ce en attente de publication d'informations importantes".
La société, dont le titre s'est déprécié de 41,87% depuis le début de l'année, après avoir perdu 47,33% de sa valeur en 2014, tente de rassurer et publie, jeudi 7 août, un second communiqué dans lequel elle annonce que deux cargaisons de 2 millions de barils de pétrole sont attendues à Mohammedia, entre le 15 et le 18 août 2015, selon les engagements pris par les fournisseurs.
Le ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, annonce vendredi que toutes les mesures ont été prises pour assurer l'approvisionnement normal du marché national en hydrocarbures, après l'arrêt de la production de produits pétroliers raffinés par la SAMIR.
Le département a souligné dans un communiqué que la société, qui a procédé jeudi à l'arrêt de la production de produits pétroliers raffinés, fait face à une rupture de stock en pétrole brut, bien qu'elle ait l'obligation légale d'avoir en permanence un stock de sécurité.
"Devant ces défaillances de la SAMIR, les autorités publiques sont décidées à prendre toutes les dispositions et les mesures légales pour se prémunir contre ces manquements dans le futur", a-t-il précisé.
Le raffineur marocain, qui a clôturé l'exercice 2014 sur une perte de 3,42 milliards de dirhams (MMDH), sous l'effet de "la dévalorisation significative de ses actifs détenus en stock, due à la chute des cours du brent", est confronté à des difficultés financières.