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Dans la résolution qui a sanctionné les travaux de sa réunion d'urgence tenue ce mardi au Caire au niveau des délégués permanents, le Conseil a affirmé qu'au cas où le Conseil de sécurité ne serait pas en mesure de jouer son rôle et d'assumer ses responsabilités dans le maintien de la paix et la sécurité internationales, il envisage de s’adresser à l'Assemblée générale des Nations unies pour reconvoquer la 10ème session extraordinaire d'urgence afin d'adopter les décisions visant à arrêter l'agression israélienne contre le peuple palestinien, mettre en œuvre les résolutions des Nations unies relatives à la protection internationale du peuple palestinien et accorder à l'État de Palestine le statut de membre à part entière de l'ONU.
Le Maroc était représenté à cette réunion par Ahmed Tazi, ambassadeur du Maroc en Egypte et représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe.
Le Conseil a appelé à une action arabe urgente, y compris par l'intermédiaire du comité ministériel arabe à composition non limitée chargé par le sommet arabe d'agir au niveau international pour fournir une protection internationale au peuple palestinien, dans le but de lancer une action diplomatique arabe urgente et intensive, notamment par le biais des conseils d'ambassadeurs arabes et des missions de la Ligue arabe.
Il s’agit également de communiquer par les voies officielles avec les membres permanents du Conseil de sécurité et les centres de décision internationaux, pour exprimer la volonté arabe à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l’occupation israélienne et à toutes ses politiques, pratiques et mesures agressives contre le peuple palestinien, a-t-on poursuivi.
Par ailleurs, le Conseil a exhorté la communauté internationale à participer à la protection des civils palestiniens et à élaborer un mécanisme pratique et efficace pour mettre en œuvre les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, comme il a appelé le Secrétaire général des Nations unies à mettre en œuvre des mesures pratiques efficaces pour protéger les civils palestiniens.
Il a appelé les Parties contractantes à la quatrième Convention de Genève à assumer leurs responsabilités et à assurer le respect et l'application de la Convention dans le territoire occupé de l'État de Palestine, y compris Al Qods-Est, en mettant fin aux crimes israéliens et aux violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme.
Il a, de même, affirmé son soutien à toutes les mesures, procédures et décisions prises par les dirigeants palestiniens pour faire face aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien, y compris l'agression israélienne contre la ville et le camp de Jénine.
Le Conseil a également réitéré le caractère central de la cause palestinienne pour l'ensemble de la Nation arabe et son soutien aux droits inaliénables du peuple palestinien, notamment le droit à l'autodétermination, au retour et à l'indemnisation des réfugiés palestiniens, le droit de créer l'État indépendant et souverain de Palestine dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale, ainsi que le droit légitime de défense face aux agressions israéliennes qui visent leurs vies, leurs lieux sacrés et leurs biens.
Il a, en outre, mis l’accent sur la protection de la mosquée bénie Al-Aqsa sur toute sa superficie de 144.000 mètres carrés, en tant que lieu de culte réservé aux musulmans, et le rejet des incursions israéliennes, des fouilles de judaïsation dans l’enceinte et des tentatives de changer son statut historique et juridique.