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La Guardia civil espagnole libère une petite fille marocaine kidnappée en BolivieAgée de 10 ans, elle a été violée et maintenue en détention dans un petit village amazonienMourad Tabet
Jeudi 27 Mars 2014
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Nada, une fille marocaine de 10 ans, a été libérée en Bolivie dans une opération conjointe entre la Guardia civil et la police catalane et bolivienne, a indiqué l’ambassade d’Espagne au Maroc dans une note d’information. «La Guardia civil, les Mossos d’Esquadra (la police catalane) et les autorités policières et judiciaires de la Bolivie ont achevé une enquête qui a abouti à la libération, dans un petit village amazonien de la province bolivienne du Chapare, d’une fille de 10 ans, de nationalité marocaine et vivant en Espagne depuis 2008», a expliqué la même source. Selon les informations fournies par l’ambassade du pays ibérique, la fille s’est rendue en voyage en août 2013 en Bolivie pour passer ses vacances en compagnie d’un voisin de la famille résidant à L’Hospitalet de Llobregat (Barcelone) et en qui ils avaient confiance. Depuis lors, elle avait disparu ainsi que la personne avec laquelle elle se trouvait. Une enquête a été diligentée par les autorités espagnoles suite à la plainte des parents contre ledit Bolivien qui avait séquestré leur fille. «Les premières démarches des enquêteurs ont démontré qu’effectivement les parents en question lui avaient accordé leur autorisation pour emmener leur fille avec lui en Bolivie. Mais les contacts entre ce kidnappeur et la famille marocaine se sont vite rompus», a affirmé le communiqué de l’ambassade d’Espagne au Maroc. Et d’ajouter que l’enquête a mis en relief le fait que «le suspect avait utilisé une fausse identité en Espagne», qu’il avait des antécédents judiciaires dans son pays et qu’il «appartenait à un groupe religieux bolivien dénommé Association évangélique de la mission israélite du nouveau pacte universel (AEMINPU)». Ces premiers éléments d’enquête ont poussé la Guardia civil à envoyer une équipe spéciale en Bolivie pour «accélérer les démarches et traiter l´information opérationnelle collectée par les enquêteurs des Mossos», a expliqué la même source. En février dernier, les enquêteurs de la Guardia civil accompagnés de quelques membres de la police bolivienne «ont pénétré dans la jungle et localisé une cabane dans la région amazonienne de Chapare, une des zones les plus connues de Bolivie, où la fille était maintenue prisonnière, par son kidnappeur», mais ils n’y ont rien trouvé étant donné que ce dernier avait quitté les lieux avant leur arrivée pour trouver refuge dans un autre village amazonien qui était à cette date isolé du reste du pays à cause des inondations qui avaient frappé cette zone. Mais cela n’a pas dissuadé les enquêteurs qui ont poursuivi leurs recherches. Et grâce à «diverses techniques d´investigation, le kidnappeur a été localisé dans la commune de Chapare, en un lieu où les communications terrestres étaient quasi-absentes et où les éléments de la Guardia civil et ceux de la police bolivienne, ont pénétré en hélicoptère, libéré la fille séquestrée et procédé à l´arrestation de son kidnappeur». Selon l’agence espagnole EFE, elle a été agressée sexuellement par son kidnappeur et vivait dans des conditions difficiles, mais «elle a pu survivre grâce à son intelligence et à sa capacité d’adaptation». Et la même source d’ajouter qu’«elle dormait à même le sol et travaillait de l’aube au crépuscule». L’agent de la Guardia civil, José Miguel Hidalgo, a expliqué à cette même agence que ses séquelles physiques pourraient être surmontées contrairement aux séquelles morales qui sont très difficiles à guérir. Lu 2189 fois
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