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Prenant prétexte des récents assauts d'immigrés clandestins, cette force de police à statut militaire a exigé davantage d'effectifs et de moyens pour les deux Présides occupés par l'Espagne, à savoir Sebta et Melillia. L'Association unifiée de la Guardia civil (AUGC) a, à cet égard, demandé, dans un communiqué rendu public avant-hier, le renforcement des dispositifs sécuritaires dans ces deux villes en vue de contrer ce qu'elle a qualifié de «continuelles avalanches humaines» des immigrés subsahariens, rapporte l'agence espagnole EFE.
Selon la même source, l'AUGC qui représente plus de 30.000 agents de la Benemérita, a justifié cette demande par «l'agressivité des immigrés » au cours de ces dernières semaines et qui veulent coûte que coûte rejoindre l'Espagne par la force en utilisant, le cas échéant, des pierres et des bâtons.
Le communiqué de l'Association de la Guardia Civil a rappelé que certains de ses éléments ont été victimes d'attaques d'immigrés et qu'un soldat marocain âgé de 45 ans et originaire de Ouarzazate, a trouvé la mort la semaine passée en voulant empêcher des Subsahariens d'entrer à Melillia.
Cette demande de renforcement des dispositifs sécuritaires dans les deux Présides a été formulée dans un climat de tension entre Rabat et Madrid suite à la décision du ministre de l'Intérieur espagnol, Jorge Fernández Díaz, de déployer, le 1er août prochain, un contingent de la Guardia Civil dans les Iles Jaâfarines occupées par l'Espagne. La réaction du Maroc ne s'est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a convoqué, mercredi dernier, l'ambassadeur espagnol à Rabat, Alberto Navarro, pour lui demander des explications à ce sujet. Ceci d'autant plus que les deux pays ont toujours été d'accord sur le fait de ne jamais traiter de manière unilatérale des questions concernant les Présides et les îles occupés par Madrid.