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Au lendemain de l'échec d'une réunion de l'Eurogroupe sur cette question, la Grèce et la zone euro ont décidé d'entamer dès vendredi des travaux techniques pour faciliter la prochaine réunion de l'Eurogroupe, qui se tient lundi à Bruxelles.
La veille, la réunion de l'Eurogroupe pour tenter de combler le fossé avec Athènes avait été particulièrement houleuse, ravivant les craintes d'une sortie du pays de la zone euro (le "Grexit"). Les participants se sont quittés sans conclusions, une situation inédite, signe des antagonismes entre une zone euro qui a l'impression d'en avoir déjà beaucoup fait pour la Grèce et un pays qui veut à tout prix tourner la page de l'austérité.
La Bourse d'Athènes a terminé jeudi sur un bond de 6,73%, après un repli de 4% la veille. Les Européens veulent que la Grèce demande une extension de son programme pour se financer à court terme, avant d'envisager une solution pour réduire sa dette (plus de 175% du PIB).
Déterminée à se débarrasser de la troïka de ses créanciers (UE, BCE et FMI) et des mesures qu'elle lui impose depuis 2010 à marche forcée, Athènes s'y refuse et exige d'obtenir un nouveau programme assorti de conditions moins drastiques sur le plan social.
Le mémorandum actuel arrive à échéance le 28 février. Toute décision doit être prise très rapidement, faute de quoi la Grèce risque de se retrouver à court d'argent.
Pour renouer le dialogue, le Premier ministre grec s'est entretenu avec le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Ils ont convenu de lancer dès vendredi des travaux pour chercher "une base commune" entre le mémorandum actuel et les propositions d'Athènes.
Ils réuniront des experts grecs et des représentants des créanciers d'Athènes, que plus personne ne nomme "troïka". "La troïka n'existe plus", a martelé M. Tsipras.
En dépit des avancées réalisées, "beaucoup de choses doivent (encore) être faites", a averti le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ancien patron de la zone euro. Il propose que les 30% de mesures que le gouvernement grec juge "toxiques" et "antisociales" soient remplacées par d'autres ayant un impact budgétaire équivalent.
Le sommet de jeudi a été l'occasion pour Tsipras de rencontrer pour la première fois Angela Merkel, devenue en Grèce le symbole de l'orthodoxie budgétaire. A l'ouverture du sommet, les deux dirigeants ont échangé une poignée de mains et quelques mots.