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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
"J'ai dit aux autorités tunisiennes que la France était attentive à certaines situations, celles que vous avez évoquées", a déclaré le chef de l’État français lors de cette rencontre organisée en plein air au lycée Gustave Flaubert de Tunis.
François Hollande était interrogé sur le rappeur tunisien Weld El 15, condamné mardi en appel à une peine avec sursis après avoir écopé de deux ans ferme en première instance pour une chanson insultant la police, et sur celui d'un jeune militant athée, Jabbeur Mejri, condamné en mars 2012 à sept ans et demi de prison pour avoir publié sur sa page Facebook des caricatures du Prophète Mohamed. Il était également interrogé sur le cas d'Amina Sbouï, une jeune Tunisienne se revendiquant du mouvement féministe Femen, en détention depuis la mi-mai pour avoir écrit "Femen" sur le muret d'un cimetière en signe de protestation contre un rassemblement salafiste.
"Comment l'admettre dans le pays qui a justement permis l'émancipation de la femme", s'est interrogé le président français.
Pour François Hollande, "le meilleur service" que l'on puisse "rendre à la Tunisie, sans ingérence, c'est de dire que quand on veut faire une révolution, la transition vers la démocratie, quand on veut une Constitution qui sera une référence pour l'ensemble de la région et du monde arabe, alors il convient d'anticiper".
Il s'agit, a-t-il développé, "de faire en sorte que celles et ceux qui ont exprimé simplement une position, revendiqué une liberté, puissent être épargnés de toute procédure". A la veille de sa visite à Tunis, le président français avait été appelé par plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme à faire pression sur Tunis pour protéger la liberté d'expression en Tunisie.