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Les résultats des matches de mardi ont aussi pour effet de rendre officielle l'élimination de la Croatie, troisième du dernier Mondial mais qui ne peut plus figurer parmi les quatre meilleures troisièmes.
Le retour en tant que titulaire de Kylian Mbappé, buteur sur penalty à la 56e minute, n'a pas vraiment rassuré sur le potentiel de ces Bleus, incapables de marquer dans le jeu pour le troisième match de suite, malgré 19 tirs dont 7 cadrés.
Bien qu'il ait dû s'y reprendre à deux fois, Mike Maignan n'étant plus sur sa ligne lorsqu'il avait bloqué sa première tentative, Robert Lewandowski a permis aux siens de ne pas finir l'Euro bredouille en égalisant, lui aussi sur penalty (1-1, 79e), le premier but encaissé par les vice-champions du monde dans le tournoi.
"On n'est pas frustré", a néanmoins assuré, après le match, le sélectionneur Didier Deschamps.
"On a fait ce qu'il fallait en ayant les occasions pour marquer. Après il y a ce penalty (de Lewandowski), même s'il est arrêté dans un premier temps, donc il faut apprécier ce qu'on a fait, on est qualifié", a-t-il poursuivi.
Ce résultat les laissait à la merci des deux autres équipes du groupe et la surprenante Autriche en a profité au terme d'un match fou.
Les Néerlandais ont égalisé deux fois - Cody Gakpo (47e) et Memphis Depay (75e) répondant à des buts de Donyell Malen (6e) contre son camp et Romano Schmid (59e) -, mais c'est Marcel Sabitzer qui a donné le dernier mot aux hommes de Ralf Rangnick à la 80e (3-2).
L'Autriche affrontera le 2 juillet à Leipzig le deuxième du groupe F, soit la Turquie, soit la Géorgie, soit les Tchèques, le Portugal étant assuré de finir premier.
La France, elle, sait maintenant qu'elle jouera le 1er juillet à Düsseldorf, mais pas encore contre qui, puisque son adversaire sera le deuxième du groupe E où Roumanie, Belgique, Slovaquie et Ukraine sont à égalité avec trois points chacune avant la dernière journée, mercredi.
En revanche, elle bascule dans la moitié de tableau où figureront trois épouvantails: l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal.
"Il n'y a pas de partie facile ou compliquée" dans le tableau de l'Euro-2024, "et je ne suis pas sûr que ces nations-là soient très contentes de nous voir dans cette partie-là non plus", a relativisé le milieu français Youssouf Fofana après le match.
Dans la soirée, dans un groupe C très incertain, les deux 0-0 insipides n'ont pas fait bouger les choses et il a fallu aller chercher loin dans les critères pour départager Danois et Slovènes pour la deuxième place.
A égalité parfaite aux points et à la différence de buts, c'est au classement du fair-play (le nombre de cartons jaunes reçus depuis le début du tournoi) que le Danemark a pris la 2e place, la Slovénie étant 3e.
La "Danish Dynamite" a gagné le redoutable honneur de défier l'Allemagne sur ses terres, à Dortmund, dès samedi après avoir résisté sans peine à une Serbie décevante de bout en bout.
Pendant ce temps, la Slovénie a obtenu, sans plus trembler, le point lui assurant d'atteindre la phase à élimination directe, face à une Angleterre navrante (0-0).
Vexés par les propos de Gary Lineker, ancienne gloire des Three Lions dans les années 1980 devenue commentateur sportif, qui avait qualifié de "merdique" leur jeu sur les deux premiers matches, les joueurs anglais lui ont pourtant plutôt donné raison.
"C'était l'objectif avant le début du tournoi. Finir en tête du groupe et contrôler notre destin", a plaidé Harry Kane.
Mais même en sacrifiant Trent Alexander-Arnold au profit d'un vrai troisième milieu, Conor Gallagher, au coup d'envoi, le sélectionneur Gareth Southgate s'est entêté dans une animation offensive qui rend des joueurs comme Jude Bellingham, Phil Foden ou Harry Kane totalement quelconques à regarder jouer.
Avec comme prochain adversaire le meilleur 3e parmi les groupes D, E et F, dans cinq jours à Gelsenkirchen, l'Angleterre a encore quelques jours pour essayer de résoudre un casse-tête offensif sur lequel bute Southgate depuis des années.