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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Un an jour pour jour après le premier des sept meurtres commis par Mohamed Merah, une plaque commémorative a été dévoilée tout près des lieux du crime par le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, en présence de la mère de la victime, Latifa Ibn Ziaten.
"Je suis triste et je suis fière en même temps", a-t-elle dit, écrasée par l'émotion. Latifa Ibn Ziaten se consacre depuis la mort de son fils à sensibiliser les familles de jeunes en rupture, insistant sur la responsabilité des parents dans leur éducation.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a présidé un peu plus tard une cérémonie de remise de la Légion d'honneur à titre posthume à Imad Ibn Ziaten, dans sa caserne du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) à Cugnaux, dans la banlieue toulousaine.
Le ministre a rappelé l'immense émotion qui avait frappé la France lors de ce qu'il a appelé les "jours d'effroi" de mars 2012, dénonçant la "lâcheté" et la "cruauté" des sept meurtres commis par Mohamed Merah, auxquelles, a-t-il dit, "personne n'était préparé".
Se réclamant d'Al Qaïda, le "tueur au scooter", Mohamed Merah, avait tué à Toulouse et Montauban trois militaires Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad ainsi qu'un professeur Jonathan Sandler et trois élèves d'une école juive avant d'être abattu par les hommes du Raid au terme d'un long siège de son domicile toulousain.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a réaffirmé début mars que des "fautes" avaient été commises par les services de renseignement français lors de l'affaire.