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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Pour Laurent Fabius, «le président Morsi avait été élu dans des conditions régulières mais le sentiment qu’ont eu beaucoup de personnes, c’est qu’il voulait aller vers un islamisme à marche forcée et d’autre part la situation économique était catastrophique».
Ce qui explique qu’il ait été renversé. «Nous n’avons pas appelé cela juridiquement un coup d’Etat», car, a expliqué Laurent Fabius, cela impliquerait l’arrêt de l’aide internationale à ce pays et «ce n’est pas le moment de rendre la situation économique plus difficile».
M. Morsi n’est pas apparu en public depuis sa destitution par l’armée après des manifestations réclamant son départ. Depuis, il a été officiellement mis en détention et doit être transféré à la prison Torah. La France souhaite que l’armée égyptienne soit désormais «en retrait», et que «le régime qui s’est installé retourne le plus vite possible vers une approche démocratique et refuse les violences».
Mardi 30 juillet, la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, avait rencontré le président déchu et avait pu s’entretenir avec lui pendant deux heures, assurant que «M. Morsi [allait] bien» et avait «accès aux informations». «Nous avons eu une discussion amicale, ouverte et directe, a indiqué Mme Ashton, se refusant à divulguer le contenu de ces discussions.
Lors de sa précédente visite au Caire le 17 juillet, Mme Ashton avait demandé publiquement la libération de M. Morsi, et avait déploré n’avoir pu le rencontrer. Les militaires affirment que la détention de Mohamed Morsi est seulement une mesure de précaution visant à assurer sa sécurité.