La France à la rescousse de la République centrafricaine

Envoi d’un contingent militaire de 800 soldats après le vote de la résolution par les Nations unies


Libé
Mercredi 27 Novembre 2013

La France à la rescousse de la République centrafricaine
Un millier de soldats français seront présents en Centrafrique pour appuyer ce pays "en voie d'effondrement" pendant environ six mois, a déclaré mardi Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense  qui a précisé que le renforcement du contingent français, actuellement de 400 hommes, se ferait sous l'égide des Nations unies, via une résolution qui permettra à la France d'intervenir aux côtés d'une force africaine.
"La France appuiera cette mission africaine de l'ordre d'un millier de soldats", a-t-il dit sur Europe 1, sans préciser si ce chiffre représentait les renforts prévus ou le contingent total après renforcement.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye avait déclaré lundi que la France allait tripler son contingent militaire dans ce pays, en envoyant 800 soldats supplémentaires qui porteront le contingent à 1.200 hommes.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a pour sa part déclaré que ce chiffre "faisait sens", tout en rappelant que la France interviendrait après le vote de la résolution aux Nations unies, attendu la semaine prochaine. "Dès lors que nous aurons cette autorisation par la communauté internationale, nous procéderons à un renforcement de notre présence. Nous annoncerons les modalités le moment venu", a-t-il déclaré.
Il a rappelé que l'intervention de la France porterait sur quatre domaines : la sécurité, l'humanitaire, la transition politique et le développement économique.
Jean-Yves Le Drian a ajouté que l'intervention en Centrafrique serait brève, très différente de l'opération Serval au Mali.
"C'est de l'ordre de six mois à peu près", a-t-il dit, précisant que le calendrier serait déterminé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos depuis que les rebelles de la Séléka (Coalition) ont évincé le président François Bozizé en mars dernier.
Selon le département d'Etat américain, la violence a fait près de 400.000 déplacés dans le pays et 68.000 réfugiés dans les pays voisins depuis que le chef de la Séléka et président par intérim, Michel Djotodia, a perdu le contrôle de sa coalition de chefs de guerre.


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